Cet été je suis allée jusqu’en Espagne chercher la calor del sol.
A la frontière entre mer et montagnes, de magnifiques paysages défilaient devant moi, quand j’aperçus au détour d’une montagne, le Village.
Son éclat blanc rayonne au loin, nous invite et nous émerveille comme une oasis surréaliste, Cadaquès !
Le village où vécut le jeune Salvador Dali jusqu’à sa rencontre avec Gala en 1929.
Ensembles ils iront s’installer à quelques kilomètres de là, la petite crique de Port Lligat dans une minuscule cabane de pêcheur de 2m sur 2 m….peu à peu transformée en « véritable structure biologique » d’après sa définition.
En fait, une succession de petits espaces, reliés entre eux par d’étroits corridors et formant un labyrinthe à partir d’un point d’origine : le Vestibule de l’Ours.
Dali dira : « Je ne suis chez moi qu’ici, partout ailleurs, je ne suis que de passage ».
En parcourant le labyrinthe des rues pavées de Cadaquès, dominé par l’exceptionnelle église de Santa Maria, on est empreint d’une merveilleuse sensation, l’authenticité de ce lieu est bien réel.
Un village dont le charme a été préservé grâce à l’opposition de Dali face aux promoteurs immobiliers.
Le célèbre artiste va de surcroît immortaliser Cadaquès dans une grande partie de ses œuvres et faire découvrir au monde entier son charme authentique…
« Dans ces lieux privilégiés, on touche presque la réalité et la dimension sublime. Mon paradis mystique commence dans les plaines de l’Empordà, il est ceint par les pics de la chaîne des Albères, et atteint la plénitude dans la baie de Cadaqués. Ce pays est mon inspiration permanente. Le seul endroit au monde, aussi, où je me sens aimé. Quand j’ai peint ce rocher que j’ai intitulé Le grand masturbateur, je n’ai fait que rendre hommage à l’un des jalons de mon royaume et mon tableau était un chant à l’un des joyaux de ma couronne » – Le Grand Masturbateur, 1929.
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