Sculpture en pierre – Olivier de Cuenca

Olivier de Cuenca, un sculpteur, un poète, « un créateur de rêve » ….

Né en 1969 à Périgueux, le jeune Olivier de Cuenca vit une enfance sans histoire comme la plupart des enfants de son âge. Adolescent, lors d’un séjour en Guyane Française, il découvre avec sensibilité une nature luxuriante, la richesse des paysages de ce pays, une vie nouvelle empreinte d’émotions intenses.

A son retour, à l’âge de 21 ans, il se lance dans la décoration en plâtre en exerçant le métier de staffeur ornemaniste. La technique du staff est très pointue, nécessitant des gestes précis, un métier formateur pour appréhender le modelage et pour comprendre le langage des formes. Puis le jeune artiste se lasse : « j’avais fait le tour de mon métier, je me suis mis à sculpter » déclare-t-il.

Sa vocation, il va la trouver lors d’un second voyage en Guyane. Un stage chez un potier, le contact avec différents artistes de l’art et c’est le déclic artistique.

Ses premières œuvres s’inspirent de la végétation amazonienne puis l’artiste affine son art et crée des sculptures aux formes rondes et voluptueuses sur le thème de l’amour, le couple, l’enfant : … «Je recherche la rondeur, le mouvement et l’esthétisme dans chacune de mes sculptures, ce qui définit mon style. »

Olivier de Cuenca réalise des bronzes mais il édite aussi ses modèles en poudre de marbre afin de rendre sont art plus accessible. Chaque pièce est signée, numérotée, accompagnée d’un certificat d’authenticité et comble de l’originalité, complétée d’un joli poème.

Aujourd’hui, l’artiste s’est installé dans la région nantaise et participe à de nombreuses manifestations culturelles. Grâce à son talent reconnu et largement apprécié, Olivier peut vivre de son art.

La naissance d’une œuvre racontée avec poésie par Olivier, le créateur :

« La sculpture, c’est un peu de terre nourricière, une danse des doigts qui s’improvise, massant un corps ameubli.
Au premier contact, la piste est froide, lisse et douce à la fois. Timidement, la paume s’incruste et la musique démarre.
C’est un boléro. Les partenaires se jaugent. Ils veulent savoir qui va mener la danse. Le vainqueur dirigera le prochain tango, formant sa cavalière, l’entraînant où il veut. La piste n’est que lumière. Doucement, le tandem se délite, il se redresse pour parfois retomber ou, pfft… nous tirer sa révérence. Ouf, les deux êtres fusionnent. Ils communient vers leur envol. De cette union, de ces émotions exclusives, la terre devient enfin ronde, malléable et chargée de promesses.
Ils peuvent entamer la valse en toute quiétude. Les mains virevoltent, le corps surgit, il faut le palper pour ensuite le parer de ses atours ».

Collection Zodiaque

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