Présent au sein de la Select Team, équipe de sparring-partners supposée aider l'équipe olympique à s'entraîner, Cousins ne s'est pas fait que des amis.
"On obtient le respect en montrant d'abord du respect aux joueurs présents" a lancé le patron de Team USA en conférence de presse. "Il doit murir en tant que personne et en tant que joueur s'il veut avoir une superbe carrière en NBA. Donc avant qu'on ne parle de lui comme un membre de notre programme, il a beaucoup de progrès à accomplir. Il doit grandir."
Le discours est sans concession et reflète ce que pense la majorité des observateurs de la grande ligue. Doué comme peu de joueurs le sont, Cousins est un vrai pivot aux doigts de fée. Un corps sculpté dans le granit et des qualités physiques stupéfiantes ajoutés à des qualités de basketteur évidentes. Mais le mental ne suit pas.
Mêlé en début de saison dans les conflits avec Paul Westphal, Cousins a moins fait parler de lui par la suite sous les ordres de Keith Smart. mais il reste un baril de poudre, prêt à exploser à tout moment. Quand on voit sa ligne de stats (18.1pts, 10.9rbds et 1.2ctres), on se dit qu'une vraie bête sommeille en lui, s'il parvient à aligner la tête avec ses jambes. Son jeune âge plaide évidemment en sa faveur (22 ans dans un mois) et Mike Krzyzewski est persuadé que ce week-end lui aura fait du bien.
"Le temps passé ici, jouer avec ces gars peut parfois avoir un effet bénéfique sur les joueurs qui participent. Cela leur donne envie, et les habitue à jouer pour leur pays."
La saison prochaine ressemble déjà à un premier gros test pour DeMarcus Cousins, s'il veut atteindre le très haut-niveau. Et nul doute qu'il en soit capable.