Les dirigeants européens ne prendront pas de décision sur le sauvetage des banques espagnoles avant le 20 juillet. Les partenaires européens doivent au préalable se mettent d’accord sur les garanties en contrepartie du plan d’aide.
Les banques espagnoles vont devoir attendre. Un porte-parole allemand a fait savoir vendredi 6 juillet que l’Eurogroupe n’aboutira pas ce lundi à un accord concernant le plan de sauvetage des établissements hispaniques. La date a été repoussée au 20 juillet.
Selon Reuters, la raison invoquée est l’absence d’un rapport de la « troïka », le groupe formé par la Banque centrale européenne, le FMI et l’Union européenne.
Mais, surtout, les négociations n’ont pas encore abouti. Celles-ci tournent visiblement autour des contreparties qui vont être imposées en échange de cette aide. Il s’agit du principal point d’achoppement entre les pays.
Les discussions seraient ainsi très tendues, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande se montrant particulièrement exigeants. Ce trio souhaite imposer des contraintes au secteur bancaire, mais aussi à l’Etat espagnol.
Le gouvernement espagnol veut limiter les contreparties
La Finlande a même prévu de mener des négociations bilatérales pour imposer ses propres conditions.
De son côté, le gouvernement espagnol cherche à s’exonérer de toute contrainte. Il voudrait que les contreparties ne portent que sur les banques, sans quoi il s’agirait alors d’une mise sous tutelle. Une option à laquelle le gouvernement espagnol ne veut absolument pas se soumettre.