Dans le désolant panorama de la musique commerciale des années quatre-vingt, The Cult a été un des rares groupes britanniques de guitare ayant réussi à se frayer une place, même si jamais dominante. C’est surtout grâce à la personnalité, et à la beauté de leur chanteur charismatique Ian Astbury, cosidéré le Jim Morrison des années 80, avec qui il est inévitablement comparé. Parmi les points communs avec l’ancien leader des Doors se trouve l’intérêt pour le chamanisme, et les pratiques religieuses des indiens d’Amérique. Il est bien connu que le leader des Doors avait renoncé à la musique pour aller vivre comme un poète maudit à Paris. C’est là qu’il commença son processus de auto-destruction d’inspiration rebelle qui se conclut tragiquement en 1971 quand il était âgé que de 27 ans. Chez Astbury, l’intérêt pour le chamanisme est apparu beaucoup plus tôt. Concrètement depuis son enfance passée au Canada ou il a grandit, dans un contexte de vie itinérante due à la profession de marin de son père.
Jamais un groupe de musique commercial malgré son succès avait réussi à se convertir en icône comme The Cult. Le groupe est devenu avec le temps un groupe avec son propre style en proposant une certaine esthétique représentée par la beauté de Astbury. Le groupe a réussi à produire une série de chansons se différenciant d’une certaine vulgarité de la culture de masse des années quatre-vingt.
Après plusieurs séparations, The Cult sera sur la scène du Razzmatazz le 17 Juillet (http://www.salarazzmatazz.com/op/conciertos/699). Le groupe s’est retrouvé l’an dernier afin d’enregistrer un disque après la signature d’un contrat avec Cooking Vynil Records. Leur premier album de cette collaboration est Choice of Weapon qui est un mélange de nouvelles chansons avec des chansons historique comme She Sells Sanctuary qui constitueront le programme de ce concert.