Ernest Borgnine est mort. Franchement je pensais qu'il l'était déjà depuis des années comme William Holden, Anthony Quinn, toutes ces gueules du cinéma hollywoodien des années 50 à 70. On l'a vu dans des nanars, on l'a vu dans des chefs d'oeuvres du cinéma populaire. Une bonne gueule. Si je ne devais en retenir qu'un film avec Ernest Borgnine (je n'ai pas vu toute sa filmographie, je ne me fie qu'à mon panthéon personnel), ce serait La Horde Sauvage (The Wild Bunch) de Sam Peckinpah, enterrement de première classe du western à l'ancienne avec ses nobles héros à l'âme immaculée faisant face à d'affreux psychopathes mal rasés. Chez Peckinpah, pas de rédemption autre que par le sang. Tout un programme.
Bye Ernest.