Copé et Fillon devant 900.000 militants (au minimum) place de la Concorde
Pendant que le gouvernement travaille sereinement, l'opposition a d'autres préoccupations que l'avenir de la France pour nous détendre: la succession de Sarkozy à la tête de l'UMP. Les deux clans pro-Copé et pro-Fillon se déchire dans une guerre des chefs ou tout les coups sont permis. Il reste quatre mois avant l’échéance et les deux clans exaspèrent déjà les militants. Il faut dire aussi qu'il existe apparemment un fossé entre les deux candidats symboles de l'échec de Sarkozy à la présidentielle et la base. Les réunions de militants n'attirent personne, un comble pour un parti dit "populaire", chez le collecteur de pièces jaunes David Douillet, ils n'étaient que 80 à écouter le fiston adoptif de Bernadette pour en déduire que aucun des deux prétendants n'était digne de remplacer Talonnettes.
Fillon et Copé se tirent la bourre, leurs politiques du ni-FN ni PS n'est pas passée auprès des militants, eux ont les idées claires avec le Front National, il faudrait voir à s'allier puisqu'ils pensent la même chose que Marine LePen, "Trop d'immigrés chez moi", "Pas de mariage de mecs entre eux", "Toutes leurs idées ne sont pas à jeter", "Fillon trop au centre", bref il faudrait un candidat comme le FN mais pas trop quand même, faut pas déconner, il faut rester d'apparence gaulliste "Oui mais chuis pas raciste hein!".
Pendant ce temps là, la méfiance entre les deux camps sont tels que les pro-Fillon et les pro-Copé s'accusent de mauvaise foi et de tricheries, comme sur le nombre de photos de l'un et de l'autre sur le mag interne et le nombre de bureau de vote choisi qui pourrait avantager un des candidat. Cela promet des bons de coups de couteau dans le dos, des trahisons, des retournements de vestes, des mots doux, des bonnes histoires croustillantes et un bon festival de faux-culs pour les semaines à venir, tant mieux, je me réjouis d'avance de la meilleure série de l'été.
Au fait, Sarkozy, lui, s'en branle toujours.