Tri de photos prises en Algérie. Tomber sur ce cliché, cliché, pris lors d’un tournage à Ghardaïa, Mzab, en 2005.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
La parole dans la rue est toujours aussi riche, la liberté d’expression dans les médias est un peu moins pauvre, reste observée, scrutée.
MAIS la parole entre amis commence à s’afficher.
Pas uniquement en 140 signes sur Twitter ou commentaires sur Facebook.
Depuis Paris je lis Esprit Bavard , j’écoute les sons distillés par À L’Arrache , je regarde le projet Un été à Alger,
Des expressions de ceux de ma génération, de la génération qui suit, sans qu’à aucun moment ne soit citée ou reprochée à quelconque moment dans nos conversations trans-Méditerranée la guerre d’Algérie.
Pas notre guerre.
Juste un argument politique et géopolitique entre croulants au moment de négocier des affaires.
Pas notre guerre.
Nous lisons nos textes respectifs, écoutons nos musiques et sons, voyons nos films, échangeons nos idées, allons droit devant, vers d’autres anniversaires, ceux de nos indépendances d’esprits.
Joyeuse fête de nos indépendances d’esprits, chers amis d’Algérie.