Blanche anime un atelier d’écriture dans une maison de retraite en plein bocage normand. Elle se retrouve malgré elle complice d’une coterie en cavale… Ainsi le gang conduit par une septuagénaire en fauteuil roulant qui a perdu la tête et ses deux acolytes armés jusqu’aux dents, est bien déterminé à faire parler de lui, quitte à se montrer parfois un peu violent…
Voici l’histoire d’un petit groupe de retraités… pas tranquilles.
Un titre qui interpelle et intrigue…
Dès les premières pages, le lecteur est entraîné dans cette histoire loufoque qui lui donnera de beaux moment d’émotions, mais parfois une larme à l’œil aussi
À travers une plume tantôt enjouée, tantôt plus ténue, l’auteur nous livre une drôle d’histoire qui fait tomber les clichés sur le troisième âge… Les personnages sont attachants, pleins d’humour, mais on sent en eux une grande détresse, non celle de vieillir trop vite mais peut-être celle de n’avoir pas dit le dernier mot, celle d’être sans doute passé à côté de l’essentiel, d’avoir attendu trop longtemps pour vivre pleinement ses désirs et ses envies.
Un récit délicieux et cocasse qui exhale la folie en retard, mais que le poids des ans n’émousse pas…
J’ai aimé cette façon qu’a l’auteur de dire la vieillesse avec des mots infiniment forts dénués d’images négatives.
Je vais beaucoup mieux que mes copains morts de Viviane Chocas, éditions Héloïse d’Ormesson
Date de parution : 12/01/2012