genre: fantastique (interdit aux - 12 ans)
année: 2006
durée: 1h45
l'histoire: Pour avoir découvert le secret du massacre de sa famille, Sélène, la guerrière vampire, est plus que jamais seule et menacée. Michael, devenu le premier hybride à la fois vampire et lycan, aimerait se joindre à elle. Mais il est incapable de contrôler la part lycan qui refait rage en lui.
la critique d'Alice In Oliver:
Je préfère le dire d'emblée: je n'ai pas du tout aimé le premier Underworld et je me demande ce que le public, majoritairement adolescent, peut trouver à cette saga mélangeant vampires et loups-garous.
Comme son nom l'indique, Underworld 2: Evolution, réalisée par Len Wiseman en 2006, est évidemment la suite du premier.
Au niveau du casting, Underworld 2 réunit Kate Beckinsale, Scott Speedman, Tony Curran, Derek Jacobi, Steven Mackintosh et Bill Nighy.
Quant au scénario, cette suite reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier opus. Attention, SPOILERS ! Après avoir assassiné Viktor, Selène, la guerrière vampire, se retrouve seule ou presque...
Désormais, elle fait équipe avec Michael, un hybride mi-vampire mi-lycan.
Dans ce second épisode, Selène est confrontée à son passé, et plus particulièrement à son enfance. Selène se retrouve également opposée à un adversaire coriace et de plus en plus dangereux, Marcus. Ce dernier veut retrouver son frère William, prisonnier et transformé en lycan. Voilà pour les principales hostilités de ce second épisode, certes bourrin, mais visuellement horrible.
A se demander ce que le public adolescent peut trouver à cette saga...
Mais peu importe, l'action est au rendez-vous. A cela, ajoutez une pseudo romance amoureuse des plus indigentes, et vous obtenez un blockbuster standardisé au scénario idiot et à l'intrigue archi-prévisible.
Dans ce désastre, les acteurs sont évidemment à la ramasse. Mention spéciale à Kate Beckinsale, qui joue les Blade féminins, sans jamais arriver au poil de la cheville du guerrier vampire.
On pourrait évoquer le scénario dans les grandes lignes et ses nombreuses incohérences. Mais franchement, je ne vois pas l'utilité.
Même les effets spéciaux sont moches et certaines séquences d'action et de combat sont totalement illisibles.
En vérité, Len Wiseman traîne cette suite comme un véritable boulet, qui n'ose jamais dire ce qu'il est. A savoir un long-métrage médiocre, stéréotypé, visuellement très moche (je sais, je l'ai déjà dit), incompétent et prétentieux (Len Wiseman multiplie les ralentis à l'excès). Mais encore une fois, peu importe, le cahier des charges est respecté.
Place donc au troisième chapitre, dans la même lignée que son prédécesseur.
Note: pas envie de noter ce machin