Le journaliste selon Wikipédia
Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l’actualité ou sur un sujet particulier en interrogeant des spécialistes ou des témoins et à écrire des articles ou à publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo) dans un journal ou un magazine, dans une station deradio ou de télévision, sur Internet ou dans d’autres médias de masse.
Le journaliste actuel
Le journaliste actuel ne cour plus la nouvelle, il attend sur Twitter, navigue les blogues, forums de discussions et dès qu’une nouvelle semble faire l’affaire il l’a reprend sans hésiter ou demander la permission à l’auteur pour en déclarer être son scoop.
Les moeurs ont changé depuis que les grand médias contrôlé par leurs commanditaires dicte le journaliste en lui imposant ses contraintes, règlements afin de ne pas nuire aux clients de la chaîne.
Qui en subit les contres-coups ?
Le public subit les contres-coups imposé par les grands réseaux mais le journaliste lui en subit les pressions des 2 côtés.
Prenons un exemple
Imaginons le journaliste ayant découvert LA nouvelles qui ferait que la population serait au courant des actions que la CSST fait subir à une grande majorité de travailleurs en les harcelant, refusant leur lésions,intimidations et autres vices cachées.
Imaginons maintenant que de journaliste travail pour Quebecor et qu’il désirs sortir son scoop.
Pourras t’il librement sortir la nouvelle qui est pourtant d’intérêt public ?
Sans accusations de quelques sorte je laisse le lecteur se poser lui même la question.
<< Françoise Bertrand a siégé à de nombreux conseils d’administration pour différents organismes. Elle est actuellement présidente du conseil d’administration de Québécor, et membre de la Commission de la santé et de la sécurité du travail(CSST) et de la FIDEC >>
À mon opinion cela représente une des raisons pour laquelle nous n’entendons jamais parler des travailleurs laissant de nombreux courriel à TVA, LCN, Journal de Montréal mais bon cela n’est que mon opinion personnel.
Par contre par expérience j’ai vu TVA, LCN, Claude Poirier prendre de mes nouvelles sur le site, les télédiffuser sans citer la source, Le journal de vérité justice, mais je me souviens aussi que depuis un sacré bon moment ou je dénonce la CSST que TVA, LVN et Claude Poirier n’ont jamais daigner retourner l’appel….
C’est exactement dans ce genre d’engrenage que le journaliste est prit, il ne peut plus vivre sa liberté de Presse au profil des grandes organisations.
Prenons aussi 2 extraits de l’article de Monsieur Alain Saulnier du Devoir. Source
De nos jours, les propriétaires des médias exigent en revanche une adhésion absolue à l’entreprise et à ses valeurs, quoi qu’en pense le journaliste à son emploi.
L’autre défi pour le journaliste, c’est de garder jalousement sa liberté, son indépendance dans l’exercice de sa profession. Travailler, non pas au service d’un média, mais bel et bien au service du public.
Force de constater que nous ne pouvons en vouloir au journaliste de ne pas couvrir tel ou tel évènement et ce même si la situation devrait logiquement être dénoncée.
Aujourd’hui le journaliste ne court plus la nouvelle, il attend la permission du réseau pour lequel il travail avant d’écrire sa première ligne!
Le journaliste de 2012 est rendu un employés comme celui qui lave la vaisselle dans un restaurant et si cet employé se trompe il se retrouve soit en congé comme ce fut le cas avec Mme Lefrançois l’hiver dernier soit à La Presse ou au Journal de Montréal. Soit à LCN ou à RDI ou dans le pire des cas au Huffington Post.
Monsieur Saulnier écrivait aussi à l’intérieur de son article:
Les entreprises comme Bell, Québecor, Gesca, Rogers ou Transcontinental ont tellement d’autres activités que celles de leurs médias respectifs, que cela augmente du coup le nombre de sujets pour lesquels un de leurs journalistes éprouvera nécessairement un malaise en les abordant.
Que peuvent alors faire les journalistes ? Travailler à la définition de la profession journalistique. Batailler, pour leur indépendance, pour leur liberté professionnelle. Mais en retour, ils devront prêcher par l’exemple et se rabattre sur une éthique journalistique irréprochable, autant que faire se peut. Aucun code de conduite n’est plus valable dans tous les médias, sauf celui d’un serment d’allégeance au service du public ! C’est le meilleur service à rendre à la population du Québec
La réponse fut aussi citée par Monsieur Saulnier: “ il est essentiel que le journaliste puisse se réapproprier sa profession”