Echevelée, la nuit
Publié le 22 mars 2008 par Mathilde
Des fusions silencieuses secouaient les nuages. Vagues pourpres et liserés de violet sombre montaient à l’assaut du ciel. Une échelle de couleurs posée juste à l’oblique, hésitait à la fois d’une manière désespérée pour atteindre la lune sur le noir sur le blanc, du plus clair au plus sombre la nuit même semblait source de luminosité, jusqu'à faire imaginer une couleur invisible qui serait plus pure que la lumière.
La douceur de la nuit
Eparpille un mouvement en son devenir
La silhouette des grands bouleaux
Répercute un langage oublié
Le vide accueille l’ébauche
D’un geste en attente
La lune étend la lumière de ses bras
Etale sur le sol par endroit
Une densité floconneuse
Plus loin, l’incandescence d’un incendie
Durcit son regard et sa violence
La lune balance une ombre de tous côtés
C’est toujours la même.
Au matin..