Et dire qu’il y a des jours où j’aimerai aller en bas de ches moi, là, à 20 mètres, à la rivière, pour taquiner des truites qui peuplent mes souvenirs d’enfance, des truites que l’on allait chercher en dégringolant dans les gorges, des truites, noires comme l’âme mon âme, des truites pas trop grosses mais putain de belles, des truites qui n’y sont plus depuis belle lurette (hein…Mr et Mme Fédération de l’Aveyron…) Alors, puisque mes truties n’y sont plus, que les algues se multiplient, gorgées par les phosphates, que le sédiments des sations d’épurations inefficaces colamatent le fond de la rivière, pour voir du poisson, il faut que je voyage et le moyen le moins cher, ce sont mes rêves. J’ai rêvé que j’étais à la place de ces pêcheurs heureux qui vont chercher le poisson de leurs rêves, au bout du monde ! Un film complétement décalé par rapport aux montages cuts que l’on a l’habitude de voir, un film qui prend son temps. Prenez le temps de regarder ces dix minutes de pêche à la truite à la Réunion, moi, ça m’a fait oulié qu’il n’y a plus rien dans mon Aveyron. (Non…j’déconne ! J’ai vu deux chevesnes cette aprèm !!!)