Et oui, cela faisait bien longtemps que je m'étais mise à écrire pour mon blog.
Première vérité : un peu débordée et saturée du net, je n'ai guère envie en rentrant du bureau de me remettre sur le pc. Après plus de 8 heures les yeux rivés sur l'écran, je sens que je m'use les yeux à la longue.
Deuxième vérité : un peu, beaucoup, dépassée par les événements "socio-politico..." et j'en passe, l'actualité en Grèce me déstabilise.
Troisième vérité : j'ai une nouvelle marotte. Le tricot. Pour décompresser, j'ai trouvé un moyen naturel, armée d'aiguilles, je tricote des snoods, bonnets en tout genre. Je me suis même essayée à monter un pull. Mon dernier essai : des chaussettes à 4 aiguilles !
Bref, mon article d'aujourd'hui n'était pas à la base vous énumérer mes "petites" vérités mais plutôt vous narrer mes petites emplettes du samedi matin. Le marché hebdomadaire.
Déjà, je sens que malgré l'été qui avance tout doucement et rentre dans sa période "peak season", les gens sont toujours dans la capitale (même si je suis quand même éloignée du centre, nous nous considérons comme des Athéniens).
Les caddies ne se remplissent pas à la cadence des années de foison. Ils ne se remplissent qu'à moitié et après une recherche de légumes/fruits de bonne qualité et à bon prix. Ces prix d'ailleurs n'ont que très peu baissés, oubliés les mouvements de cet hiver !
Alors ce matin, ma petite constatation amère : les stands où on trouve les fruits et légumes de bonne qualité sont désertés. Puis à la fin du marché, un stand où les ménagères sont regroupées, fait son apparition. Le marchand propose des produits à 1 euro et on s'y colle. Bon d'accord, l'étal n'est pas de première fraîcheur et qualité mais lorsque on n'a plus un centime dans le porte-monnaie, on ne fait pas dans le détail !
La petite anecdote : en novembre dernier, nous avions fait une escapade de 4 jours dans la capitale hongroise, à Budapest. Mon petit pêcher mignon, visiter les endroits où le peuple vit : le grand marché couvert de la capitale.
J'avais été très surprise à l'époque (et on ne parle que de quelques "petits'' mois en arrière !) par les produits locaux : des ailerons de poulet, du gras au kilo. Vous me direz, c'est la base de leur cuisine. Oui, dans un certain sens, vous auriez raison. Mais après en avoir discuté avec des Hongrois, on s'aperçoit très vite que ce n'est pas un choix mais bien une nécessité.
Nous en avions discuté avec Nikos, assez perplexes, en se demandant si la Grèce ferait elle-aussi, touchée par la crise comme la Hongrie, un virement à 90°. Je crois malheureusement que nous y sommes.