Résumé de l'éditeur: Sarah a fait exactement neuf pas sur la bande de moquette écarlate tendue entre le porche et l’autel. Sept pas lents et gracieux, les yeux baissés, comme captive du rayon de lumière qui la nimbait d’or pâle.Au huitième pas, elle a dégagé son bras de celui de son père. Au neuvième pas, elle a lâché son bouquet. Elle fixait l’autel, les yeux agrandis, comme si le cube de marbre blanc venait de basculer pour dévoiler l’entrée des Enfers. Puis elle a fait demi-tour.”Elles sont trois dans cette voiture qui fonce, d’un océan à l’autre, vers la côte Ouest des Etats-Unis. Au volant, Sarah. Sarah qui avait tout pour être heureuse. La beauté. Le talent. Un fiancé de rêve. Sarah qui a pris la fuite, le matinde son mariage. Pourquoi? Qu’est-ce qui terrorise à ce point Sarah?Ce que je retiendrai: Rebecca ou Becky est la petite cousine venue de France jusqu'à Boston, pour le mariage de sa cousine Sarah qui épouse le bel Adrian, l'homme idéal. Du moins Becky est-elle très jalouse du bonheur de Sarah comme de sa beauté et de son talent mais elle ne comprend plus rien lorsque celle-ci s'enfuit avant même d'arriver à l'autel où l'attend son fiancé. Elle entraîne dans sa fuite Becky et Lavinia, sa grand-mère. Les voilà embarquées toutes les trois dans une course éperdue vers la côte Ouest, poursuivies par Adrian et le reste de la famille dont Jonathan, le plus jeune frère. Ce qui vient corser l'histoire, ce sont les flashback évoquant les pensées rageuses d'un autre Adrian, ayant vécu au temps des sorcières de Salem, un puritain des plus intolérants qui se révèle un serial thriller, semble-t-il, et qui poursuit de sa haine les jeunes femmes qui lui semblent trop libérées. Des crimes odieux jalonnent leur progression vers la Californie. Je ne raconte là que le début.
Mon avis:J'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble ce roman qui commence comme de la chick lit, devient thriller et se termine en roman sentimental.Je n'ai cependant pas bien compris l'intérêt véritable de cette évocation des sorcières d'autant plus que leur rôle est assez vite oublié par la suite. De même j'ai trouvé très maladroite la révélation de l'identité du tueur, très mal préparée, à vrai dire. Heureusement qu'il y avait Lavinia, la grand-mère émancipée dont le rôle prend de plus en plus d'importance au fil de l'histoire. A elle seule, elle sauve les faiblesses de ce roman que j'ai trouvé finalement bien sympathique.La trace, Christine Féret-Fleury, Thriller, (Black Moon _ Hachette, juin 2012, 250 pages)