Flamby, lors de sa campagne, avait martelé que le gabonais Ali Bongo n’était pas un bel exemple de démocrate invétéré ! On ne s’attendait donc pas à ce qu’il se décidât d’inviter le dit Bongo à un petit lunch à l’Elysée ! C’est pourtant ce qui s’est passé ! Notre nouveau Président a reçu son hôte africain en faisant fi de ses bonnes intentions d’en finir avec la Françafrique et ses connivences avec les dictateurs de tous poils qui hantent le plus misérable des cinq continents !
Les ONG (Organisation Non Gouvernementales) pouvaient crier aux loups avec des cris d’orfraie, voire crier aux fous avec des cris d’ « hors ! » laids, rien n’y fit ! Fi !
Ali, le fils d’Omar, se rendit à l’Elysée dans un grand tourbillon de polémiques.
Il y a eu un Gabonais au numéro demandé, celui du Palais élyséen. Ali, le fils d’Omar est venu présenter sa vision d’un Gabon émergent et soucieux de conserver des attaches avec l’économie française. Il est vrai que l’hexagone est encore le principale partenaire économique du Gabon où les groupes Total, Bolloré ou encore Rougier sont très présents pour exploiter la main d’œuvre locale et profiter des matières premières (pétrole, déforestation…)
Mais comme le changement c’est maintenant Ali n’eut droit qu’à des morceaux de carottes en apéritif avec du Champomy !
- Ca ne peut pas te faire de mal, a lancé Flamby à son hôte, vois comme ta surcharge pondérale te dessert ! Suis un régime, mais pas bananier ! Fais comme moi, perds quelques kilos et tu verras : on se sent mieux !!
De quoi ont pu parler les deux hommes ? Des droits de l’homme à Libreville « la pas très bien nommée » ? Des petites richesses immobilières qu’Ali emmagasine en France ? De la dernière base militaire française qui végète au Gabon ?
Allez savoir ! A sa sortie de l’Elysée Mr Bongo a dit que tout s’était bien passé ; presque aussi bien que la satiété alimentaire dont bénéficie son pays.
Ali ment !
Confirmation par notre Flamby national :
- Quand on aborde..heu…les problèmes des droits de l’Homme, heu...ça pêche un peu. Ali..heu..tique !!
Bref, on ne voit pas comment les dictateurs ou les Présidents mal élus pourraient, dans ces conditions, disparaître du panorama africain…
Bingo Bongo ! Et bang pour le Gabon aux gabegies ingambes…