Je panserai en toi cette écorchure qui
Ne fera plus semblant de respirer seule
La cendre du tréfonds montera sublime
Nous collerons aux particules de la prière
Que gémit à chaque onde l’univers
Du soupirail en codes tarabiscotés
Le vitrail des trois piliers de la tour
Chargé des impuretés asymétriques
Précipitant ses anges sur l’échelle
En une armée bleue qui glisse à nous
Sous ton masque d’une perfection
À faire pâlir mes déchéances
Tes mains alors entreront en jeux
Ta nuque tes lèvres ton front joueront
À pratiquer une ouverture plus haut
La matière telle qu’elle se présente
Souffrira à voix haute des éclaircies
Comme nos pires cauchemars
Affairés à seulement faire durer
L’éclat des mains qui ne servent plus
Qu’à éclairer les visages surpris
Jusqu’à ce que tout s’écroule
En dansant un vacarme de chair inouïe
Lorsque ta voix s’élèvera du sentier balisé
Pour exister au-dessus de la réalité
Quand le silence creusera notre tunnel
Afin de négocier la proximité nos présences
Pour l’espace d’un temps promis au chaos
Au niveau d’existence le plus dense: le verbe
Nous y embrasserons l’annihilation des idées
Car tout déraille vers la pure Lumière
Cela donne aux yeux la possibilité
De s’affranchir à l’opacité crue du but
Qui elle ne mâchera pas ses mots
Elle qui bricole de nouvelles connexions
À même le cosmos gelé entre la vie
Et la mort que l’on inventera juste pour voir
Si on peut se déculpabiliser du destin
Là son sourire deviendra un ruisseau
Qui de ses veines coulera un peu avant de figer
Sur cette plaie que la nature nous impose
No longer pretending to breathe alone
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