MILLENIUM : trois pavés pour meubler votre été.

J’avais découvert ce roman chez Larbi.org,  du temps d’antan  où notre ami alimentait intelligement la blogoma de ses billets divers et variés.

Mais ma première tentative de lire MILLENIUM du suédois Stieg LARSON tourna court, très vite : à l’époque,je n’avais ni le temps ni surtout l’envie de me coltiner un triple pavé de 650 pages par tome.

Ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de retrouver ctte trilogie et la chaleur aidant, des heures entières totalement libéré de toute activité sinon celle de surveillant mon petit-fils qui barbote comme un bienheureux dans la piscine, je me suis lancé à l’asaut de ce “monument” édité par ACTE SUD.

Attention, quand je dis “monument”, je parle de l’objet, ou plutôt des trois objets :

• le tome 1 : les hommes qui n’aimaient pas les femmes

• le tome 2 : la fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette

• le tome 3 : la reine dans le palais des courants d’air.

J’en suis déjà à la moitié de premier volume et je ne comprends  vraiment pas pourquoi ce roman a connu le succès mondial avec près de 50 millions d’exemplaires vendus à travers la planète, avec des adaptations télévision, cinéma et même radio.

Comme je n’ai rien d’autre de bien particulier à faire, je vais continuer l’exploration de ce monde assez bizaraoide que nous propose l’auteur, en suivant le destin des deux principaux héros qui se détachent en ce début de la trilogie.

Le journaliste Mikael Blomkvist  me parait assez sympathique , surtout qu’il répond bien au profil que j’aimerais trouver chez nos journaliste. Il avait oublié que en tant que journaliste, il devait justifier ses affirmations, il a été condamné par la justice,  il a reconnu sa faute et il en assume les conséquences.  

Le personnage féminin de Lisbeth Salender  est trop typée, trop marquée, même pour une jeune suédoise surdouée et elle se voit attribuer un rôle central dont les contours ne sont pas très clairs

Une foultitude d’autres personnages, une série inextricable d’événements remontant à des décennies avant le déroulement des faits , une ambaiance particulièrement compliquée sinon glauque, font que l’on s’attache finalement à ce roman!

Je suppose que plus j’avancerais  dans la lecture de ce “monument” – si je ne déclare pas forfait au bout de la 400ème page –   plus l’étau se resserrera  sur moi et plus je succomberai aux charmes de ce “polar”, d’un genre assez spécial.

MILLENIUM, ce sera donc une lecture de vacances, sans aucun intérêt litéraire : la traduction en français est même parfois lourde.

P.S. : j’ajouterai un paragraphe à ce billet selon l’état d’avancement de ma découverte.