Le prix Benjamin Fondane a été remis aujourd’hui, à l’Institut culturel roumain de Paris, à Nimrod, poète, essayiste, romancier, auteur de trois libres publiés en ce mois de mars : Le Bal des princes, La Nouvelle Chose française, Rosa Parks : Non à la discrimination raciale.
Ce prix est décerné le jour de la célébration de la lutte contre la discrimination raciale et le lendemain de la Jounée internationale de la francophonie, ce qui fait de Nimrod un poète très célébré. Il est également le poète lauréat du prix Edouard Glissant 2008.
Le prix Fondane distingue chaque année un écrivain francophone dont la langue maternelle n’est pas le français. Les deux premiers lauréats furent le tchèque Petr Kral (2006) et le tunisien Abdelwahab Meddeb (2007).
Benjamin Fondane (1898-1944), dont l’œuvre essentielle, influencée par la pensée existentielle, fut écrite en français, est mort à Auschwitz. Il a notamment écrit Baudelaire ou l’expérience du gouffre (éditions Complexe, 1999).