Le pitch :
Lorsqu’il était jeune, David Wosniak arrondissait ses fins de mois en faisant de nombreux allers-retours à la banque du sperme. Une vingtaine d’années plus tard, il apprend par un avocat qu’il est le père biologique de 533 enfants et que 142 d’entre eux veulent connaître son identité. De plus, sa petite amie lui annonce qu’elle est enceinte. Comment David, qui ne faisait face à aucune responsabilité, va-t-il gérer la situation ?
Ma critique :
Ne vous fiez pas à la nationalité canadienne du film et aux premières impressions des extraits que vous avez pu voir, car cette comédie aux allures de sketches des Têtes à Claques est un très beau film. D’ailleurs, on trouve d’autres belles œuvres du septième art au Canada. Mais il est vrai que personnellement, j’en avais jamais vu et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Les québécois sont aussi réputés pour leurs bons chanteurs que pour leurs talentueux humoristes. Ainsi, on assiste à de véritables répliques de sketches, qui n’ont parfois rien à voir avec l’intrigue du film à certains moments mais qui s’y intègrent parfaitement. J’ai beaucoup aimé le rôle joué par Antoine Bertrand, je l’ai trouvé très drôle. Mais on ne fait pas que se marrer pendant les 1h50 que dure le film. En effet, on découvre quelques scènes plus qu’émouvantes. Patrick Huard interprète le personnage principal d’une façon des plus touchantes. Il découvre au fur et à mesure ses enfants biologiques et devient en quelque sorte leur ange gardien. Et on pourrait croire que c’est une histoire bateau et qu’on devine facilement comment elle se termine, mais j’ai trouvé le film tellement bien fait, chaque péripétie si bien amenée qu’on ne s’attend pas du tout à ça. Et ça c’est à voir !
@Marion