genre: fantastique
année: 1966
durée: 1h30
l'histoire: Les femmes vampires du Mexique ont été tirées de leur sommeil par the Evil One, leur maître, pour lui trouver une fiancée. Elles choisissent alors la fille d'un professeur de la régio. Pour sauver sa fille, ce dernier fait appel à Santo, un justicier masqué qui se bat pour la justice.
la critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, un tel titre, à savoir Superman contre les Femmes Vampires, laisse rêveur. Pourtant, le titre français de cette série Z est mensonger.
Il s'agit en vérité de Santo contre les Femmes Vampires et d'une production mexicaine, réalisée par Alfonso Corona Blake en 1966.
Et non, le super héros de la planète Krypton n'apparaît pas dans ce film fauché. Il faudra donc se contenter de Santo, un catcheur masqué et au déguisement argenté.
En vérité, les producteurs mexicains de l'époque ont changé le titre du film pour mieux l'exporter à travers le monde, Superman étant plus célèbre que le pauvre Santo. Ensuite, le mythique catcheur mexicain reste méconnu du public français.
Qu'à cela ne tienne, notre héros masqué a bien l'intention de nous montrer ses talents de lutteur et de guerrier hors-norme.
Pour le reste, pas grand chose à retenir. Le scénario est pour le moins idiot. Attention, SPOILERS ! The Evil One, un maître-vampire, charge ses femmes, elles aussi des créatures de la nuit, de lui trouver une fiancée dans les plus brefs délais.
La fille d'un professeur est alors kidnappée. Entre temps, les femmes vampires commettent de nombreux meurtres et accumulent les victimes.
A partir de là, Superman contre les Femmes Vampires oscille entre action, fantastique et épouvante, la nanardise étant évidemment au rendez-vous.
Entre quelques séquences de morsure forcée, le film est souvent entrecoupé par des séquences de catch, filmées de loin.
Si bien que l'on ne voit pas vraiment ce qui se passe à l'écran. Certes, on découvre un Santo plus fort que jamais et écrasant tous ses adversaires.
Pourtant, les combats sont vraiment très longs et s'étalent parfois sur 15 voire 20 minutes de bobine ! Voilà comme une façon comme une autre de pallier à l'indigence d'un scénario qui ne tient jamais la route !
Dans ce désastre cinématographique, il y a parfois quelques chauves-souris moisies et en carton-pâte qui apparaissent furtivement.
Impossible de ne pas rire devant la débilité de ce spectacle consternant de la première à la dernière minute ! Quant à Santo, le pauvre, il fait ce qu'il peut, roule même dans sa Santomobile et poursuit quelques femmes vampires en furie.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout.
Note: pas question de noter ça !
Note nanardeuse: 16.5/20