La contrainte

La vie est naturellement une succession de contrainte.

La contrainte en tant qu’état naturel comprend exclusivement les besoins vitaux (se nourrir, se vider, dormir), viennent ensuite les envies que l’on qualifie aussi de besoins (se reproduire, se positionner dans un groupe), moins important mais nécessaire à l’équilibre psychologique vital (se divertir, se cultiver).

Nous sommes donc naturellement contraints par les besoins vitaux, physiques et psychologiques.

De la nature à la culture, les êtres primitifs s’imposaient toutes sortes de contraintes pour plaire aux esprits. Le jeûne, l’abstinence, la scarification, l’effort physique extrême… Ce sont les premières contraintes culturelles connues.
Culturellement, la contrainte est devenue une vertu. Se contraindre est louable, s’en affranchir est honteux.
La voie est enfin ouverte à l’invention de l’obligation. L’obligation est une application culturelle arbitraire et perverse de la contrainte.

Les obligations sont des asservissements, tellement perverse qu’elles en sont même devenues financières.

Il n’existe pas d’obligation naturelle.