ça c'est du sport !

Publié le 06 juillet 2012 par Pascal Boutreau

Le week-end dernier, c'était Bordeaux et la mythique Krosse Cup. Un tournoi de hockey sur gazon à nul autre pareil. Pour résumer les grandes lignes du règlement : on joue à 7 sur un demi-terrain avec des équipes mixtes et il faut au moins deux débutants par équipe. Chaque équipe a un nom, un cri pour célébrer les buts et un déguisement. A partir des quarts de finale, en cas de match nul, l’équipe gagnante est celle dont un joueur arrive le plus vite à la buvette et termine le premier un verre de bière cul sec. Voilà pour l’esprit.

Autour de Mamzelle Peg, s’était donc formée une sorte de Dream Team baptisée Kro Lantah… Vous noterez que la bière est une des données essentielles dans l’univers du hockey. Au sein de cette formation de 14 (on avait de quoi faire tourner) dont 10 filles, seulement quatre hockeyeurs de métier. Nous avions évidemment le taux record de « non hockeyeurs ». Bon ok, nous avions une championne du monde de hand, une championne du monde de judo, et quelques sportives de haut niveau diverses et variées… Et ça aide. Car ce qui est bien avec les champions ou championnes, c’est que leur culture du haut niveau leur permet de s’adapter à toutes les situations et qu’ils comprennent plus vite que les autres comment ça marche. Résultat, une première phase de poule pour prendre des repères conclue avec deux victoires, deux défaites et un nul qui nous a permis de nous hisser en quart de finale.

Une équipe de France de foot basique (pléonasme) aurait arrêté de courir estimant que l’objectif était rempli. Evidemment, vu que pour nous la prime de 100 000 euros n’avait pas été négociée au préalable, pas question de nous arrêter là… Un quart de finale face aux Schtroumpfs remporté grâce au super sprint vers la buvette de Christophe et sa formidable descente de bière cul sec (stratégie élaborée avant la rencontre et longuement travaillée à l’entraînement, comme quoi le travail finit toujours par payer), une demie victorieuse face à Tchernobyl avec des buts de Super Nanard et Steph d'un magnifique geste technique entre les jambes, et hop en finale, la Dream Team Kro Lantah.

Bon, le problème c’est que la finale ne se joue pas crosse à la main mais sur un relais où chaque joueur doit boire une bière, sprinter 15 mètres, faire dix tours sur lui-même avec le front collé sur une crosse tenue à la verticale, et essayer de sprinter à nouveau sur 15m pour donner le relais…  Et là, ben on a buggé… Pour ma part, je me suis évidemment contenté de filmer. Ne buvant pas une goutte d’alcool (à chacun ses tares…), je ne pouvais participer à cette finale alcoolisée… ou alors il aurait fallu remplacer la bière par du coca zéro et le règlement ne prévoyait pas cet ajustement.

Vous aurez compris que cette Krosse Cup était surtout l’occasion de passer un super week-end au bord de la piscine du complexe omnisports des Girondins de Bordeaux, le tout dans une très bonne ambiance. Et ce fut le cas… comme à chaque fois que je descends à Bordeaux. Voilà une des grandes vertus du sport : un prétexte souvent pour se rassembler entre gens qui affichent les mêmes valeurs, se retrouver et partager des bons moments. Sportivement, à titre perso, je n’avais jamais touché une crosse de hockey sur gazon. Depuis plusieurs années, à force de regarder jouer Mamzelle Peg et les différentes équipes de France, ça semblait abordable. Eh bien que nenni ! Comme pour toutes les disciplines, tant que l’on n’a pas essayé, difficile de se rendre compte de la technicité. Je vous promets que bloquer cette putain de balle et essayer de la renvoyer à un coéquipier avec un peu de force et de précision requiert un certain entraînement. Et c’est frustrant de savoir ce qu’il faut faire, de voir la passe à réaliser au coéquipier démarqué, sans réussir à le mettre en œuvre. Comme toujours, regarder le haut niveau donne souvent l’impression qu’un sport est « facile ». Parce que ce sont des champions qui s’entraînent et pratiquent depuis des années et que ces gens là ne sont pas tout à fait comme nous autres, simples mortels.

Merci évidemment à la Dream Team Koh Lantah,  Mamzelle Peg et à Steph pour leur accueil, Lionel, Christophe, Julie, Stéphanie, Fanny, Pif, Juliette, Laure, Lionel, Anna, Bernard, Laurence. (en gras les joueurs ayant déjà touché une crosse avant ce week-end)

Et merci aux hockeyeurs des Girondins de Bordeaux pour l’organisation de cette Krosse Cup.

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Sinon, il y avait ce jeudi la Coupe des Nations d'Aix-la-Chapelle. Aachen, comme disent les Allemands, c'est LE temple du dada. Des hectares dédiés aux sports équestres, un stade de 50 000 places comble pendant une semaine et une culture du sport unique. J'avais le plaisir, et le privilège, de commenter en direct cette épreuve sur Equidia Life. Et figurez-vous que nos p'tits Bleus se sont imposés. Le pied ! Un exploit que la France n'a réalisé que 5 fois depuis 1929 (1980, 1988, 1990, 2009 et donc 2012). Il y a trois ans, j'avais déjà eu la chance d'être sur place, alors pour L'Equipe, pour assister à la victoire française. Là encore, même si l'on n'est pas un aficionados de la discipline, l'émotion suscitée par la performance et le contexte suffit à vous transmettre toute cette énergie propre au sport. Celle qui fait que l'on peut se caler devant sa télé, grimper sur le canapé en criant devant un combat de lutte, une course de ski de fond, une prestation d'une gymnaste ou un match de badminton.

Je sais que sur ce blog, vous n'êtes pas tous des spécialistes de dada, mais gagner la Coupe des Nations d'Aix, c'est un peu comme gagner Wimbledon pour un tennisman, ou l'Ironman d'Hawaï pour un triathlète (là, je sais que ça vous parle plus...). Bravo donc à Pénélope Leprévost, impériale jeudi soir avec un double sans faute, Eugénie Angot, Olivier Guillon et Roger-Yves Bost. Mention spéciale d'ailleurs pour "Bosty". L'air de rien, Bosty était déjà présent en 1990 et en 2009. Avec trois victoires à Aix, il est sans doute l'un des cavaliers à avoir connu l'honneur d'une victoire aixoise le plus grand nombre de fois. Chapeau les Bleus, merci les Bleus. Je rêvais de terminer un commentaire par un "Vive la France !". Je l'ai fait jeudi après la Marseillaise. On remet ça aux Jeux olympiques ?  

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Si vous êtes sur Paris ce week-end, n'oubliez pas qu'il y a samedi et dimanche matin, le Triathlon de Paris. Pour une fois, je ne serai pas dans l'eau, commentaire du dressage dimanche matin oblige. Mais je serai bien sûr spectateur de la course Elite ce samedi avec quelques-uns des meilleurs triathlètes mondiaux. A commencer par les Français qui nous représenteront début août aux Jeux Olympiques. David Hauss et Vincent Luis chez les hommes, Emmie Charayron et Jessica Harrison seront au départ (Laurent Vidal et Carole Péon font l'impasse). L'occasion d'encourager une dernière fois nos Bleus du triathlon.   

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L'opération "Traversée de Paris à la nage" (10km sous tous les Ponts de Paris) du 2 septembre prochain se poursuit. Après être enfin redescendu sous les 28' au 1500 (avec pull), je vais essayer d'allonger un peu les distances la semaine prochaine (j'ai programmé une séance de 5000 dès dimanche, si je trouve le créneau pour aller nager) et de passer à quatre trempettes hebdomadaires. L'idée est de continuer à faire du volume pour arriver vers des séances de 6500-7000 en fin de préparation, une dizaine de jours avant le D-Day.

Lundi
Course à pied : 1 h footing

Mardi
Natation : 3600 m (1000 - 1500 pull (27'55''... enfin sous les 28) - 500 - 600 plaquettes-pull)

Jeudi
Natation : 3500 m (1000 - 2000 pull - 500 éduc.)

Vendredi
Course à pied : 1 h footing