Le matin, c'est la tradition au boulot, les femmes disent bonjour aux hommes en leur faisant la bise. Hors hiérarchie, sauf exception, bien sûr. L'occasion pour chacun de renifler les effluves de l'autre, pour le peu qu'il se donne le temps de se parfumer, ou pas.
Trois cas s'offrent alors à nous: la dame qui s'avance sans parfum. Là, soit elle pue la sueur parce qu'elle a dû courir pour venir bosser, soit elle sent encore le savon ce qui ne déplait pas vraiment. Dans le premier cas, ne pas hésiter à s'entrainer à l'apnée. Dans le second, cracher dessus ne fait pas mousser la personne. J'ai essayé.
D'autant que parfois, la dame se présente aspergée de parfum: soit ça sent très bon, trop bon, et trop tout court, au point qu'au final ça entête et on se rappelle de l'odeur comme un parfum qui pue. Le truc acheté au marché et fabriqué à base de graisse de phoque et de placenta humain. Soit ça pue direct, et on est au parfum. Je sens encore les effluves de cette dame pourtant très chic qui sent particulièrement bizarre. Impossible d'identifier l'odeur mais ça rappelle le vieux meuble bouffé par les termites... Elle dort peut-être dans une armoire? Ou... un cercueil !!!
Enfin, il y a les autres, de tout âge, qui se parfument discrètement. C'est souvent frais et fleuri, et très agréable. La majorité des cas. Au point qu'on peut aussi faire le parallèle avec la gente masculine... il y a celui qui pue le naturel, parfum musqué uniquement dû au fait que ses nombreux poils conservent la moindre goutte de sueur. L'autre qui se parfume trop, et remet en plus une dose de déo « Pouce » parfum sauvage tous les quarts d'heure. Et enfin, moi. Je sens bon. Je me parfume. Discrètement, élégamment. La perfection.
Jusqu'ici, je mets du Hugo Boss. Et vous? Et ces dames, que préfèrent-elles pour un homme?