Une bien curieuse révélation que celle qui vient mettre en doute, la probité morale d’un gouvernement, émergé des méandres, d’une lutte âpre, contre la prédation des ressources, pour la rationalisation et l’optimisation de la gestion économique, ainsi que le recouvrement des libertés, conférées par l’état de droit, précipice, de toute oeuvre de consolidation de la démocratie.
En outre, cette révélation, faite primo, par le Sunday Times, avant d’être reprise, par un parterre important de la presse locale et internationale, demeura dans l’entière discrétion des arcanes du pouvoir à Conakry, en ce sens, que l’évocation au grand dame du public, des clauses contenus dans ledit contrat, les conditions, ainsi que les influences réciproques, à l’origine de sa signature, fait monter les enchères, alimente le débat, tout en suscitant d’énorme, cassure, à la fois, dans la chaîne décisionnelle de l’état et la volonté politique manifeste, de redonner un nouveau souffle à ce pays, dans sa quête inlassable du développement économique et du progrès social, que Alpha ne cesse et n’a cessé de brandir et clamer, afin de mieux lustrer, sa percée sur les terrains prospectifs de la bonne gouvernance.
Ceci étant, ce deal qui s’annonce comme un mini scandale, au regard bien sûr, des attentes formulées et du gigantesque travail de réminiscence des pièges tendus par l’histoire récente, des conquêtes à caractère social et politique, vient conforter et nourrir, l’abrupte consternation, émanant des premiers pics, de la presse locale, dans le vivier incongru de l’indu, si ce n’est qu’une bourde que s’est adjugé le nouveau régime Guinéen, dans sa tentative, de s’offrir une marge conséquente, d’ascension au sein de l’échiquier politique national.
Rien d’alarmant et d’extraordinaire, quand on sait que la préconisation faite, tout au long de l’entame de son règne, laissait entrevoir des possibilités accrues de circonscrire, les dépenses douteuses ou à problèmes, du fait de l’impossibilité d’action immédiate, dans la conclus ion de certains accords, tout comme par priorité alternée, on peut procéder à la compensation de certaines dépenses par d’autres, en sachant que cela, constitue, une violation d’un des principes fondamentaux de la comptabilité, que ces pays, ne s’astreignent d’ailleurs plus à respecter, tellement que les impératifs budgétaires et de développement, claquent à tout va, sur l’affectation, la dotation et la propension originelle des dépenses.
En définitive, il faut retenir, que ce scandale, est une valeur test, pour le nouveau régime Guinéen, quand à sa capacité, à pouvoir juguler, les effets pervers, de la réforme minière, enclenchée, pour mieux faire face aux impératifs de développement économique, ainsi qu’aux objectifs de croissance, initialement chiffrés à 2 chiffres dans un proche avenir, sauf que les jours, les mois et les années qui suivent, viennent mettre à mal ces objectifs, que le gouvernement estimait à cri et à raison, résoudre, par le biais de la réévaluation des recettes minières, la révocation des contrats de complaisance, souvent trop onéreux pour l’investisseur et peu rentable pour le pays ou encore la renégociation pure et simple de certains de ces contrats.
En tout état de cause et en bon donneur de leçons de démocratie et de gestion conséquente des ressources, ce scandale place le régime de Conakry, dans un dilemme qu’il importe d’engranger à coup de remodelage, des prérogatives, conférées par certaines responsabilités, requises pour négocier les accords et contrats d’exploitation miniers, au delà, d’une reprise en main effective, de toutes les structures fonctionnant sous la bannière de la promotion de l’investissement dans le secteur minier.
http://guineeinformation.fr/index.php/guinee/132-middle-east456202711/2638-deal-des-25millions-usd-sur-la-demande-des-republicains-le-congres-americain-doit-sieger-autour-du-deal-de-25-millions-de-palladino-capital-2-ltd-et-le-gouvernement-guineen#.T_RWIB60DU0.facebook
à suivre…