Pour le second point, cette vision de la compétition peut être masquée ou tout simplement être délibérement mise en avant.
Où est la construction ?
L'Histoire et ses différents épisodes nous prouvent que les guerres sont liées à la destruction, à la perte et au traumatisme.
Le mercantilisme partait de ce principe de guerres et de conquêtes car, selon les défenseurs de ce courant de pensée, aller au-delà de ses terres permettait d'éviter des jeux à somme nulle.
La recherche du choc frontal et la satisfaction d'écraser sont souvent observables. Est-ce une forme de progrès ? Est-ce une option raisonnée ? Ou est-ce, tout simplement, un signe de faiblesse, de maladresse ou le reflet d'une déficience d'analyse ?
Comme vous l'aurez déjà suggéré, cette vision de la compétition est "has been" mais, hélas, a encore la vie dure.
La stratégie "Océan Bleue" est l'un des concepts les plus innovants en matière de philosophie de la compétition. Elle requiert un travail approfondi et de recherche d'une innovation-valeur (avantage économique pour l'entreprise et avantage net pour le client). La portée de la stratégie "Océan Bleue" est dans l'encouragement à créer de nouveaux espaces, soit de "construire".
La société Intel est réputée pour avoir une véritable culture de la confrontation constructive pour la résolution de problèmes. Ceci pose l'importance de l'assertivité (réelle) comme condition-clé, pour défendre des points de vue, tout en accueillant ceux des autres (aussi différents qu'ils soient).
Aussi, c'est en ce sens que la coopétition est intéressante. En effet, la partie "Coopération" qui colore la racine de la coopétition, est là pour adoucir les tensions à certains moments et opter pour un raisonnement plus constructif.
Faut-il savoir mener des guerres pour progresser professionnellement ? Ou bien faut-il savoir soutenir des causes positives ? L'un propose de jouer la carte de la manipulation et de la destruction, l'autre s'appuie sur l'usage intelligent de l'influence à des fins positives.