Et je managerais les joueurs comme un officier parachutiste dirige ses troupes.
J’expliquerai à ces trop chers footballeurs que le fait d’intégrer l’équipe de France n’implique pour eux que des devoirs, hormis la fierté légitime qu’ils pourraient éprouver par ce gage de reconnaissance de leur talent.
Respect des autres, du sport et de leur public, disponibilité et don de soi, enthousiasme et combativité, solidarité et jeu collectif, humilité et fierté devraient guider tous leurs agissements.
Pour tout séjour supérieur à 2 jours au sein de l’équipe de France, leur club d’origine verserait leur salaire à la Fédération, eux-mêmes étant payés par la fédé au tarif du joueur le moins bien payé d’entre eux, les sommes restantes étant dévolues à des écoles de formation.
Finis les hôtels au luxe ostentatoire et exagéré, remplacés par des établissements confortables, mais dans la norme, instauration de séjours « rustiques » au vert, où ils ne seraient pas toujours cocoonés comme ils en trop l’habitude.
En cas de manquement, pas de tergiversation : le départ de la sélection et le retour dans leur club. Les joueurs resteraient cantonnés à la rubrique des sports dans la presse, et n’alimenteraient plus celle des faits divers.
Et les primes : alignées sur les Jeux Olympiques. En cas de victoire à l’Euro ou à la Coupe du Monde : 50 000 € par joueur. S’ils terminent seconds, 20 000 €, s’ils sont demi-finalistes : 13 000 €uros. On serait loin des montants en vigueur actuellement, et il n’y aurait plus de problèmes de primes à geler ou verser ou céder à des associations, etc…
Ecartons un peu l’argent de tout cela, et faisons une place plus grande au sport.
Mais je ne pense pas être nommé prochainement sélectionneur des Bleus.