La maison la plus écologique
Il faut entendre par « maison passive » l’habitat le moins gourmant en énergie pour la meilleure économie écologique. Cette passivité englobe l’étanchéité à l’air, la consommation énergétique au sens large et le maintien du chauffage par l’isolation. Cette labellisation a trouvé ses lettres de noblesse en Allemagne « Passivhaus ».
Les seuils de ce label prévoient annuellement 15 kWh par m2 habitable, 120 kWg pour l’usage du confort primaire d’une maison : ventilation, électroménager, eau chaude sanitaire, chauffage, etc. Cette performance énergétique est largement reconnue aux maisons en bois, pour autant que celles-ci aient été réalisées avec ce souci de passivité absolue. Le bois, matière noble, est largement reconnu pour ses propriétés isolantes. C’est pourquoi, en amont d’un projet de construction d’une maison passive en bois, il convient d’apprécier tous les composants pour atteindre cet objectif. La conception même d’une maison passive passe par une large réflexion sur les matériaux, les additifs solaires, la VMC, les ouvertures larges vers l’ensoleillement, etc.
Avec l’engouement des maisons en bois, le design s’envole vers des formes plus contemporaines. Pour satisfaire une clientèle de plus en plus mobilisée par la passivité des maisons en bois, certains constructeurs n’hésitent pas à échafauder des formes modernes plus osées. La création contemporaine des maisons en bois y trouve largement son écho car le bois est une matière particulièrement adaptable en toutes circonstances, l’une de ses qualités parmi tant d’autres. Ainsi, pour des prix très compétitifs, les maisons passives se voient dotées des designs les plus recherchés pour donner une réelle distinction aux maisons traditionnelles.
Pour revenir sur la notion de label de maisons passives en bois, il en existe plusieurs : HQE, fort rare, Cerqual et Effinergie qui sont les plus courants. L’obtention est longue et complexe. La faible consommation caractérise la maison passive. Quant à la maison à énergie positive, il s’agit plus d’une notion de production plus que de consommation.