25.000 mégots ont été ramassés en une seule journée sur les plages marseillaises. Voilà l’affirmation faite par la Surfrider Foundation qui souligne le faite qu’un seul de ces mégots pollue 300 litres d’eau en restant dans la nature, à cause des 2.500 composés chimiques qu’il contient.
Qui n’a jamais fait ce constat désagréable en voulant aller poser sa serviette. Sur certaines plages, les mégots sont partout, éparpillés sur le sable. L’organisation de défense de l’environnement a effectué son opération de ramassage/comptage sur les plages de la Fausse Monnaie, du Prophète, du Prado et sur la Corniche Kennedy. Malgré les cendriers de plages offerts par la ville, les plagistes continuent d’enfouir leurs mégots dans le sable, ce constat a même été fait durant le ramassage. Un responsable de l’organisation ajoute, « ce nombre peut paraître hallucinant [et il l’est] et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu’on les a quittées, probablement au moins autant ».
C’est une certitude, tout le monde ne s’intéresse pas à l’environnement, mais la question est de savoir comment toucher ces personnes pour qu’ils adoptent une attitude citoyenne.
D’autres, forts de ce constat désolant, ont de très bonnes idées, comme Flore Garcia Bour. Cette jeune femme de 22 ans confectionne des robes en ramassant les mégots dans la rue. Flore explique sa démarche : « je veux que ma robe choque les fumeurs et joue un rôle de sensibilisateur aux méfaits des mégots jetés par terre qui se dégradent en 18 mois au mieux et 12 ans au pire ».
À travers son concept dénonciateur, Flore espère sensibiliser les esprits. Elle a également pour objectif de récolter des dons pour soutenir un projet au Pérou dédié à la reforestation ethnobotanique et au commerce équitable.
Retrouver plus d’info sur les robes de Flore sur son site lemegotdefi.com