Bonjour à tous
comme vous le savez peut-être, jeudi dernier, l’Ukulele Orchestra of Great Britain a donné un concert un peu particulier à Birmingham.
En effet, jeudi, pas de Anarchy in the UK ou de Life on Mars, mais une série de chansons folks anglaises issues du répertoire collecté par Cecil Sharp. Un spectacle que le groupe ne joue pas souvent et que le théâtre de Brimingham avait spécialement commandé
Qui était Cecil Sharp ?
Si je vous dis The Tree in the wood, Butchers boy, Down in your forest, The unfortunate lad ou St Thomas’s hospital, ces titres ne vous diront probablement rien. Et pour cause, ces chansons sont des chansons folks, des traditionnels qui font partie de la culture britannique. Des chansons qui n’ont pas disparu grâce à…. Cecil Sharp. Passionné de musique, celui-ci s’était donné pour mission de collecter des chansons en Europe, Amérique et en Angleterre bien sûr. Le genre de type qui se promène avec un carnet et qui note les chansons qu’on lui apprend à l’oral.
Du coup, cela donne un show tout à fait différent et très intéressant. Chaque morceau était introduit par un membre du groupe pour raconter ses origines et rappeler au public les versions existantes. Des morceaux qui racontent tous une histoire : à chaque fois, on plonge dans une autre époque, suivant les tribulations d’un marin, d’un enfant, une histoire d’amour, une chanson de noël… qui ne parle pas de noël, ou des chansons plus tristes, etc.
Dave Bowie…. à la contrebasse
Des textes sublimés par des ambiances musicales aussi différentes les unes que les autres, quelque fois classiques, d’autres fois plus rock ou encore folk. Les ukulélés de l’orchestre ont, encore une fois, prouvé que l’instrument à 4 cordes peut s’adapter à toute sorte de répertoire. Et pour ce show spécial, ce n’est pas Jonty qui était à la basse…. mais Dave Bowie Jr qui officiait à la contrebasse. Si vous avez vu les vidéos « vintage » postées par le groupe sur leur chaine youtube (ici) vous avez déjà vu Dave et sa contrebasse. En effet, Dave Bowie Jr (et oui c’est son vrai nom) est le premier bassiste du groupe. Un type charmant (j’en ai profité pour faire connaissance) doublé d’un musicien hors pair.
Egalement présent, Robert Stern, le réalisateur de documentaires qui continue de suivre le groupe pendant sa tournée mondiale.
Un spectacle vraiment intéressant qui donne envie d’en savoir plus sur Cecil Sharp et les autres collecteurs de chansons et de s’intéresser à cette culture musicale souvent injustement oubliée.
Pour en savoir plus, allez voir le site de la English Folk Dance and Song Society (où le groupe avait son bureau avant de déménager) et ici pour en savoir plus sur Cecil Sharp. Sur le site de l’EFDSS, regardez ici pour en savoir plus sur les collecteurs de chansons (cliquez sur About, puis choisissez collector biographies)