RIM sous la pression des opérateurs

Publié le 05 juillet 2012 par Brokenbird @JournalDuGeek

Le modèle économique du canadien RIM peut se résumer en deux grosses entités : la vente de terminaux mobiles et la souscription aux services de l’infrastructure réseau de la société.

Concrètement, les opérateurs sont dans l’obligation de souscrire à un contrat de location du réseau dès lors qu’ils commercialisent des terminaux ou des services en rapport avec RIM. BlackBerry Messenger ou encore BlackBerry Mail sont des services payants pour l’opérateur, qui répercute ce prix (en général quelques euros) sous la forme d’options pour le consommateur final.

Sentant le vent tourner pour RIM, certains opérateurs voient là une opportunité de réduire leurs coûts fixes (et ainsi marger d’avantage diront certains) en poussant le constructeur à renégocier ses tarifs.

Problème, la location des infrastructures représentent désormais plus d’un tiers des revenus de la société alors que la vente de terminaux ne cesse de diminuer, malgré les récentes déclarations de Thorsten Heins PDG du groupe.

L’annonce du retard de BlackBerry OS 10 et des terminaux de cette génération alimente la frilosité des opérateurs envers qui RIM a de plus en plus de mal à justifier les tarifs de location de ses services.

Selon les analystes, les revenus dégagés par la location de l’infrastructure réseau sécurisée du canadien pourrait diminuer de 15% cette année. Dans ce contexte, chaque trimestre fiscal accroît les mauvais chiffres de la société, entraînant défiance des investisseurs et d’une manière générale des consommateurs.

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