« Je confondais peut-être les choses - l’essentiel et les étincelles, le béton et les souvenirs, l’avenir et les cendres. Tant pis. J’avais quatorze ans - mon sang bouillonnait et la terre penchait déjà sur le côté. »
Deux policiers sonnent à la porte. Marco répond et prend la nouvelle de plein fouet. Sa mère est morte. Quelques minutes plus tard, sa mère rentre à la maison.
C'est l'histoire d'une femme qui meurt dans un parc et dont tout le monde de fout. Un mariage blanc, pour un papier, pour de l'argent, une histoire sans importance que l'ont tait, que l'on oublie, que l'on enfouit.
Dans un style concis et percutant, Guillaume Guéraud déploie avec brio la palette de la violence. Celle de l'indifférence, du mépris, de la solitude, des secrets. L'obsession de Marco pour Anka, sa quête pour donner du sens à l'incompréhension du monde qui l'entoure, tenter d'expliquer cette situation absurde afin de pouvoir avancer.
Et quand aucune soupape n'est offerte, quand les adultes sont défaillants, l'accumulation explose brutalement, soudainement, terriblement. Court. Efficace. A faire lire. Et si on en parle ensemble par la suite, c'est encore mieux.
Les avis de... Cathe, La soupe...