Pour qu'il advienne, poèmes de Maïa Brami

Publié le 05 juillet 2012 par Onarretetout

Un livre beaucoup plus haut que large, poèmes, partition, dessins. On ose à peine l’ouvrir, la lecture dans la reliure n’est pas des plus aisées. J’ai un peu l’impression d’y entrer par effraction. Maïa Brami évoque une grossesse. « Comme un sac de dame ». Réaliser, marchant dans la rue, qu’« ils sont tous nés », que la naissance n’est pas commencement, qu’« il y a quelqu’un d’autre dans ma tête ». Elle nous fait vivre, avec des mots de chair, de sexe et de vérité nue, l’attente, la poche et le vide, le fœtus, le sang et l’enfant qui sourit.