un homme laisse choir sa corruption. En vain
lancera-t-il cette nuit quelque prière
vers son étrange dieu, qui est trois, deux et un,
et se dira-t-il à soi-même qu’il est immortel. Voici
qu’il entend la prophétie de sa mort.
Il sait maintenant qu’il est un animal raisonnable.
Frère, tu es cet homme. Rendons grâce
à la vermine et à l’oubli.
*
Del otro lado de la puerta un hombre
deja caer su corrupción. En vano
elevará esta noche una plegaria
a su curioso dios, que es tres, dos, uno,
y se dirá que es inmortal. Ahora
oye la profecía de su muerte
y sabe que es un animal sentado.
Eres, hermano, ese hombre. Agradezcamos
los vermes y el olvido.
***
Jorge Luis Borges (1899-1986) – Le Chiffre (La Cifra, 1981)