Genre: action, arts martiaux (interdit aux - 12 ans)
Année: 2005
durée: 1h30
L'histoire: Jack Severino a perdu la mémoire. Pour survivre, il participe à des combats clandestins dans une région reculée du Mexique. Alors qu'il enchaîne les rencontres, les souvenirs de son passé lui reviennent peu à peu.
La critique d'Alice In Oliver:
A la base, Pit Fighter: combattant clandestin, réalisé par Jesse V. Johnson en 2005, est l'adaptation d'un jeu vidéo du même nom.
Difficile de vous dire si le film est respectueux ou non de l'univers du matériau d'origine. Toujours est-il que le scénario nous entraîne du côté des combats clandestins. Attention, SPOILERS ! Un certain Jack Severino commence à se tailler une certaine réputation et enchaîne les victoires.
Encouragé par son manager, Jack Severino ridiculise ses adversaires. Sa tactique est simple mais également dangereuse.
Dans une premier temps, Jack laisse ses adversaires le malmener et lui foutre une dérouillée. Puis, dans un deuxième temps, Jack montre son vrai visage et sa véritable force pour mieux expédier ses adversaire au tapis.
Très vite, Jack Severino devient la nouvelle terreur des rings et des combats clandestins. On le surnomme le yankee.
Mais Jack ne se bat pas vraiment pour le plaisir. Amnésique, ce dernier est sujet parfois à quelques flashbacks. Il espère ainsi retrouver celle qu'il aime en accumulant les victoires. C'est d'ailleurs ce qui se produit.
Jack est donc lié à un passé mystérieux.
Bref, rien de très passionnant dans ce scénario assez idiot. Tout du moins, encore une fois, c'est le traitement opéré par Jesse V. Johnson qui fait la différence. Pit Fighter accumule les défauts et souffre d'un script ridicule.
C'est son plus gros point faible. Il faudra donc supporter les délires mystiques du héros de service et ses hallucinations visuelles dans lesquelles sa fiancée revient sous une toge de bonne soeur. Un grand moment de solitude !
Ensuite, le héros principal est vraiment peu attachant. Ne parlons même pas des acteurs, unanimement mauvais.
A cela, ajoutez de nombreuses incohérences et maladresses au niveau du scénario, et vous obtenez un joli nanar dans les règles.
Bref, en quelques mots: une très grosse purge, drôle malgré elle.
Note: 02/20
Note nanardeuse: 14.5/20