L’animation japonaise est une tradition depuis plus de trente ans. Son impact sur la culture occidentale est plus qu’important, aujourd’hui elle est tout simplement indispensable. Pour beaucoup, la popularité de l’animation japonaise, en particulier en France, commença avec les aventures du fantastique Capitaine Harlock. Les aventures de Harlock commencent en 2977, quand la Terre s’effondre finalement, après des guerres nucléaires et où les ressources naturelles s’épuisent. La catastrophe mondiale, invite de nombreux aventuriers à sortir dans l’espace extérieur à la recherche de nouveaux mondes et de frontières pour trouver un nouveau destin pour l’espèce humaine. Le Capitaine Harlock est un de ces aventuriers; un pirate intergalactique qui voyage dans une navette spatiale avec un crâne de pirate sur ses voiles. Avec lui et son intrépide équipage, la série nous fait découvrir de nouveaux territoires du cosmos, comme faire partie des batailles constantes de ce mercenaire. D’aspect élégant, cheveux longs et une cicatrice sur le visage, le Capitaine Harlock est un anti héros élégant, sexy et extrêmement dense pour un public très jeune.
Dans cette brève description peut-être le centre des récits de l’animation japonaise: personnages obscures, où les frontières du bien et du mal ne sont pas définies, style esthétique unique et une histoire intense dans chaque épisode, plein d’humour, d’action et de suspense. La fascination pour l’occulte, pour la fin du monde en particulier, est un des registres les plus courants de la culture populaire japonaise et qui continue à ce jour. L’intérêt de vouloir interpréter la fin de la race humaine, est dans des personnages comme Godzilla, Dragon Ball, Akira, Robotech, Evangelion. Avec une grande charge psychologique dans leurs récits, l’animation japonaise montre ses personnages dans différentes émotions, allant parfois jusqu’à frôler la névrose. C’est peut-être un des principaux facteurs pour lesquels l’animation plait tellement à un public beaucoup plus mature, des adolescents aux adultes. Cependant, de nombreux enfants s’impliquent aussi dans ces récits.
Considérer qu’une de ces animations ne convienne pas aux mineurs à la maison, par exemple, serait une erreur lorsque vous tenterez d’amener vos enfants à cet important concept japonais. La densité de ces histoires est similaire à celle d’un roman ou d’un best-seller. Ainsi, il n’y a pas grande différence à ce que les plus petits voient un épisode de Evangelion ou qu’ils lisent un roman de Dostoïevski. La seule différence se trouve dans les moyens avec lesquels sont présentées les narrations. La bande dessinée et l’animation japonaise sont de nos jours une référence indispensable pour tous les créateurs d’arts visuels et la culture contemporaine.
Expo Japan apporte cette diversité d’évènements et d’activités, débats, expositions et conférences liés à cet importante moyen de communication visuel, du 5 au 8 juillet. Pour plus d’information, visitez le site internet officiel de Japan Expo: http://www.japan-expo.com/
Alexa Ray