Coefficient thermique

Le coefficient isolation thermique

Dès qu’il s’agit de certifier de la performance thermique, énergétique d’un isolant, comme dans d’autres domaines, il est indispensable d’obtenir une certification. Dans le cadre de l’isolation thermique, la norme reconnue est celle apposée par ACERMI. Les valeurs déclarées sont ainsi labellisées et font référence pour apprécier la conformité réglementaire lors de la production. La résistance thermique « R », usitée en « m2K/W », est d’autant plus élevée et performante que le coefficient l’est de même.

Les professionnels, les particuliers également, qui souhaitent réaliser des économies de chauffage, alléger leurs factures d’énergie, se parer au mieux contre le froid, vont devoir se rapprocher de ce coefficient. Il n’a pas été distribué par hasard. Les produits et matériaux ont fait l’objet d’études et d’expériences, le tout au sein d’un laboratoire indépendant accrédité pour ce faire. Les incidences sont nombreuses comme l’obtention de crédits d’impôts lors de travaux d’isolation extérieurs comme intérieurs.

Le principe même des composants d’isolation thermique conduise à obtenir une résistance à la chaleur, à l’inverse des métaux. Le coefficient va donc noter le niveau de cette résistance. Plus le coefficient est élevé et plus la performance est optimale. Il s’agit donc bien du rapport « épaisseur », appréciée en mètres, avec le « lambda » c'est-à-dire la conductivité thermique de s’isolant considéré. La résistance thermique « R » doit donc être supérieure à 0,5 m2 K/W.

Une fois la certification obtenue selon le coefficient approprié, les matériaux, en sortie de production, sont étiquetés en conséquence sur leurs emballages. Ainsi, la résistance et la conductivité, soit respectivement (R) et (λ), seront apposées en certification. Bien entendu, tous les isolants ne seront pas dotés des mêmes coefficients. Les épaisseurs, selon les usages, seront aussi variées que les performances thermiques seront attendues. Quoi qu’il en soit, quels que soient les composants des isolants, ce sera toujours la performance thermique qui sera recherchée indépendamment des matériaux utilisés.

Comparatifs isolants thermiques

Les nécessités d’isolation thermique ne sont pas les mêmes. Les lieux n’imposent pas des performances identiques. Il est avant tout rechercher une harmonie entre l’existant et la performance des isolants principaux ou complémentaires, l’épaisseur des matériaux, les lieux où ils vont être mis en place, qu’il s’agisse de l’extérieur ou de l’intérieur d’un bâtiment. Cela implique des choix parfois guidés par la configuration des lieux. Les professionnels en isolation thermique le savent bien. C’est pourquoi, divers isolants inondent le marché. Une fois l’expertise des lieux réalisée, l’entreprise de bâtiment opte pour un type d’isolant thermique.

Son choix va être influencé par l’obtention des coefficients de performance énergétique. Cette certification est obtenue en fonction de plusieurs critères. Sont pris en compte l’épaisseur de l’isolant, sa conductivité thermique ( λ ) et sa résistance « R ». L’épaisseur en soi n’implique pas une performance thermique identique, bien au contraire. Il existe un tableau comparatif de la performance thermique qui donne des ordres de grandeur générique. Chaque catégorie d’isolants doit se différencier. Au sein de chacune de ces familles, ce ne sont pas les composants des matériaux qui sont appréciés prioritairement. Ainsi, la fabrication, la production, les déclarations qui en résultent, vont permettre aux diverses familles d’être jugées sur pièce, qu’il s’agisse de laine de verre, de laine de roche, de laine de chanvre, de polystyrène, de laine de bois, mouton, lin, cellulose, coton, plume de canard, polyuréthane, ouate de cellulose, textiles recyclés, verre cellulaire ou produits minces réfléchissants.

Il faut apprécier ces comparatifs précisément par catégories de matériaux, par famille d’isolants. Il faut donc un œil avisé pour comprendre les comparatifs et les professionnels sont une référence à part entière en la matière. Sur le marché, les isolants sont dotés d’emballages étiquetés qui cachent de réelles performances. Avec les normes de certification ACERMI, il y en aura pour tous les goûts thermiques.