Les errements de la droite par PartiSocialiste
Les errements de la droite
David Assouline est revenu sur les déclarations du weekend de Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé: "Il n'y a pas de ligne même quand il s'agit des valeurs fondamentales"
assène-t-il en faisant référence à l'élection cantonale partielle de Brignoles (83), remportée par le représentant de la gauche face à un candidat FN alors que l'UMP n'avait pas donné de consigne
de vote. Le sénateur souligne également "l'interdiction d'un débat interne sur le bilan qui a conduit à l'échec pour la France mais aussi pour l'UMP aux élections législatives". Enfin David
Assouline a rappelé la nécessité démocratique d'une opposition "claire quant aux valeurs de la République" et "constructive".
L'ardoise du gouvernement Fillon
Le Secrétaire national à la communication a également réagi au rapport de la Cour des Comptes: si l'ardoise laissée par la droite est plus importante encore que les projections sur lesquelles le
projet de François Hollande s'était appuyé, les prévisions ne sont pas erronées. Lors de leur arrivée au gouvernement, les socialistes n'avaient pas caché le fait que "la facture laissée par la
droite est immense". Ainsi selon David Assouline, "l'expertise de la Cour des Comptes vient clore le débat sur la réalité de l'ardoise laissée par la droite".
Justice, transparence et concertation
Mais David Assouline insiste: si "ces nouveaux éléments montrent que cela sera difficile, le cap est là. Et la concentration sur la relance et la justice fiscale seront au coeur" de la politique
du gouvernement. Et d'affirmer: "ce qui permettra l'élan, l'adhésion, c'est qu'à chaque mesure, ce qui est juste sera décidé et ce qui est injuste sera écarté. [...] La méthode compte aussi: la
transparence et la concertation". Interrogé sur l'éventuelle mise en place de mesures d'austérité, le sénateur répond: "il y a un engagement de François Hollande qui a été fortement présent dans
la campagne: abroger la mesure de la TVA sociale. Et cela sera fait". Puis d'annoncer qu'au lendemain du discours de politique générale tenu devant l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault
interviendra devant le Sénat.