L’agence de presse IPS a mené l’enquête dans un de ces éco-villages modèles, Mbackombel, situé dans la région de Thiès, à 83 kilomètres de Dakar. Après un investissement d’un million de dollars, ce village d’un peu plus de 1 000 habitants est électrifié grâce à des panneaux photovoltaïques qui fournissent l’électricité domestique mais aussi l’énergie nécessaire à un moulin et à un forage qui produit assez d’eau pour la consommation, pour l’irrigation et le bétail.
L’arrivée de l’eau en quantité suffisante a permis de développer des activités maraîchères, des cultures vivrières telles que le mil, le sorgho etc. Elle permet, même, d’envisager de développer la pisciculture qui n’en est qu’à ses balbutiements.
Gràce à des panneaux photovoltaïques dédiés, une salle informatique a été installée à l’école permettant à Mbackombel de se connecter par Internet au reste du monde.
Depuis la mise en place de cet éco-village, l’exode rurale a cessé et, mieux encore, des jeunes du village, partis à la capitale, commencent à revenir, attirés par les emplois créés dans le jardinage, l’élevage, le commerce ou la construction.
Parallèlement, un imposant programme de reboisement se chiffrant en moyenne à un million de plants par éco-village a été lancé.
Sur le modèle de Mbackombel, le Sénégal a entamé la création de 14 000 éco-villages à l’horizon 2020, faisant enter le pays dans l’ère écologique des villages du futur.
Après l’échec de la ”grande messe” de Rio+20, le Sénégal, comme de nombreux autres pays africains, démontre ainsi que c’est au niveau des plus petites communautés rurales que l’on peut agir pour la sauvegarde de la planète.
Posts semblables: