Les Occidentaux persuadent la Russie d’accorder l’asile politique au président syrien Bachar al-Assad, après qu’un accord international a été conclu samedi à Genève sur les principes d’une transition politique en Syrie, écrit mercredi le quotidien russe Kommersant.
Photo AFP
« Les pays occidentaux, et tout d’abord, les Etats-Unis déploient des efforts actifs pour persuader Moscou de prendre le dirigeant syrien et de lui accorder l’asile politique », indique le journal, citant une source diplomatique russe.
Mais « nous n’avions pas et n’avons pas de projets de prendre Assad » en Russie, a affirmé cette source.
De son côté, une source diplomatique occidentale n’a ni confirmé, ni démenti à Kommersant les informations sur cette « proposition insistante » qui aurait été faite à Moscou.
Samedi à Genève, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne) ainsi que la Turquie et des pays représentant la Ligue arabe se sont accordés sur les principes d’une transition politique en Syrie, écrit mercredi le quotidien russe Kommersant.
« Les pays occidentaux, et tout d’abord, les Etats-Unis déploient des efforts actifs pour persuader Moscou de prendre le dirigeant syrien et de lui accorder l’asile politique », indique le journal, citant une source diplomatique russe.
Mais « nous n’avions pas et n’avons pas de projets de prendre Assad » en Russie, a affirmé cette source.
De son côté, une source diplomatique occidentale n’a ni confirmé, ni démenti à Kommersant les informations sur cette « proposition insistante » qui aurait été faite à Moscou.
Samedi à Genève, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne) ainsi que la Turquie et des pays représentant la Ligue arabe se sont accordés sur les principes d’une transition en Syrie, où la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad est devenue un conflit armé.
Même si le nom du président syrien ne figure pas dans cet accord, le document stipule qu’il revient aux Syriens de déterminer leur avenir, et « il n’y a aucune chance qu’ils lui permettent de continuer » à rester au pouvoir, selon la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, citée par le journal.
Ainsi, les Etats-Unis interprètent l’adoption de ce texte comme un « accord indirect de Moscou pour le départ d’al-Assad », affirme Kommersant.
Le président syrien, jusqu’ici fermement opposé à son départ, a lui-même « pour
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