2020, c’est le futur. Nous aurons sûrement des Hoverboards, des films en 5D, des implants cybernétiques et des voitures automatisées. C’est du moins ce que prévoie le Japon pour la dernière invention. En effet, le gouvernement nippon a organisé une première réunion le 27 juin dernier avec les différents constructeurs de l’archipel et des chercheurs pour commencer à réfléchir sur l’arrivée des voitures automatisées sur les routes du pays.
Etaient présents les représentants des constructeurs automobiles du pays, comme Toyota, Fuji Heavy Industries, Nissan ou alors Honda, ainsi que des secrétaires parlementaires et un professeur de l’institut technologique de Tokyo. Le but de la réunion était de commencer à réfléchir sur la législation possible en cas d’arrivée de voitures automatisées. Qui sera le responsable en cas d’accident par exemple ? Le conducteur (qui n’en sera plus vraiment un), ou le constructeur ?
La réunion a permis de placer certaines bases. Les constructeurs ont en effet proposé l’idée d’une société d’exploitation qui se charge de la conduite. Le conducteur devra passer un contrat avec cette société d’exploitation afin que cette dernière soit responsable en cas de litige. En bref, le conducteur ni le constructeur ne seront responsables.
Le Japon a également prévu un cap pour la démocratisation des voitures automatisées. En effet, les différents acteurs ont prévu l’arrivée massive de ces modèles au début de la prochaine décennie, et proposent pour cela que des voies spéciales soient installées sur les routes.