Il s'est illustré militairement au cours des guerres israélo-arabes de 1948-49, de Suez, des Six Jours et du Kippour. Politiquement, il a débuté sa carrière en tant que co-fondateur du Likoud puis en occupant plusieurs postes ministériels dont le Ministère de la Défense lors du traité de paix israélo-égyptien et de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982.
À l'issue d'une longue carrière politique, il est devenu Premier ministre le 7 mars 2001, après le déclenchement de la seconde Intifada. À la suite de la mort de nombreux civils, il a mis en œuvre le retrait israélien unilatéral de la bande de Gaza.
Pour ça, il a été vu comme un sauveur.
Toutefois il était doté d'une indécrottable logique de guerre qui a fait de lui un assassin sans remords lors de multpiles frappes "préventives" et de représailles, subventionnées par les États-Junif d'Amérique.
Pour ça, il a été vu comme un boucher sanguinaire.
Ariel Sharon, né Scheinermann, a subi deux attaques cérébrales fin 2005 et en janvier 2006. Si la première en décembre est mineure, la seconde est suffisament grave pour que lors de sont transfert en urgence à l'hôpital de Hadassa-Ein Kerem, il soit victime d'un arrêt cardiaque.
Ariel Sharon, 77 ans, est placé dans un coma profond sous respiration artificielle pendant plusieurs jours afin de maintenir une faible pression dans la boîte crânienne. Il subit aussi une gastrostomie, opération consistant à insérer un tube directement dans l'estomac du patient pour permettre son alimentation et faisant craindre une situation de longue durée. L'état de santé de Sharon se détériore alors gravement.
Alimenté par une sonde depuis son hospitalisation, l'ancien obèse ne pèse plus que 110 livres. Bien qu'il n'ait plus besoin d'aide respiratoire (même s'il dort avec un masque à oxygène) et réagisse à certains stimuli, ses médecins n'envisagent pas qu'il se réveille un jour.
Il est toutefois maintenu dans le coma depuis maintenant plus de 7 ans.
***********************
Vice-président de la République arabe d'Égypte, Hosni Moubarak succède à Anouar el-Sadate lorsque ce dernier est assassiné en 1981.
Il reste à la tête de l'égypte pendant 30 ans car il se donne des pouvoirs autoritaires, arbitraires, tyranniques, oppressifs sur un peuple qu'il veut soumis à sa volonté.
Après avoir combattu, lorsqu'il était soldat, Israël, il en fait un de ses meilleurs alliés pendant son règne, prenant toujours part aux côtés d'Ariel Sharon dans l'éternel conflit avec les palestinens.
Peu après la révolte tunisienne, le peuple égyptien se révolte dans ce qui est maintenant convenu d'appeler "le printemps arabe" et en février 2011, Moubarak est non seulement obligé de démissionner mais aussi de fuir le pays. Non pas sans ordonner des massacres dans la population qui se dresse contre lui.
À la date de sa chute, en 2011, la fortune qu'il détient avec sa famille est estimée par certains experts entre 40 milliards et 70 milliards de dollars
Le peuple égyptien vient d'élir en juin un gouvernement islamiste, faisant des anciens amis de Moubarak les perdants des élections.
En janvier 2012, on réclame la peine de mort par pendaison à l'encontre d'Hosni Moubarak, estimant que l'ancien président ne pouvait pas ignorer les gigantesques manifestations contre lui, et donner l'ordre de tirer à vue. On exige aussi de le condamner pour meurtre avec préméditation.
En juin dernier, il est condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de manifestants lors de la révolution égyptienne de 2011. Il annonce qu'il fera appel de cette sentence et tombe dans le "coma" le jour même de sa sentence (Quel heureux timing...). Personne ne croit à sa tactique de défilement.
Toutefois, 18 jours plus tard, des sources plus fiables des services de sécurité égyptiens ont déclaré Mohammed Hosni Moubarak sans connaissance et sous respiration artificielle à la suite d'une attaque cérébrale.
Il serait lui aussi, comme son ami Ariel, dans le coma.
Bien que la chirurgie plastique ait fait de son visage un homme de 55 ans, Moubarak avait 84 ans.