Les débuts de Bastien Vivès.
Après avoir adoré la plupart des albums de Bastien Vivès, j’avais envie de m’attaquer à ses débuts. Force est de constater que malgré ses 22 ans à l’époque, l’auteur fait déjà preuve d’une grande maturité lors de ce one-shot.
L’histoire ne déborde certes pas d’originalité, manque peut-être d’intérêt et s’avère finalement assez prévisible, mais d’une manière ou d’une autre Bastien Vivès parvient tout de même à rendre la lecture intéressante. Déjà à l’époque, il démontre cette incroyable capacité à brosser le portrait de jeunes adolescents en quête d’identité avec énormément de réalisme. Malgré la simplicité de l’histoire, il parvient à rendre ses personnages extrêmement attachants en leur insufflant beaucoup d’humanité et à l’aide de dialogues qui font mouche. Du coup, leur sort finit par nous intéresser, tout comme leurs tergiversations amoureuses.
Malgré quelques imperfections au niveau du dessin, il démontre également déjà tout son talent graphique au niveau de la mise en scène et des ambiances.