La réflexion menée dans l'immédiat concernerait l'extension de la redevance audiovisuelle aux propriétaires d'un ordinateur qui n'ont pas la télévision.
Le ministère de la Culture réfléchit à une nouvelle taxe sur les écrans d'ordinateur destinée à financer l'audiovisuel public. Serait-ce là le préambule à une réflexion plus générale sur un impôt lié à l'informatique ou à l'utilisation du web ? La vigilance est de mise.
Qui dit web dit ordinateur (ou tablette ou smartphone), or le gouvernement réfléchit à l'idée d'une redevance sur les écrans de ces derniers. Sous couvert d'extension de la redevance télé à ceux qui ne la regardent pas sur un poste, mais sur un écran d'ordinateur via le web afin de s'assurer que tous les téléspectateurs contribuent bien au financement de l'audiovisuel public, une nouvelle taxe montre le bout de son nez.
Dans l'immédiat, la réflexion menée porte sur une possible extension de la redevance aux écrans d'ordinateurs dans les foyers qui n'ont pas la télévision. Il ne s'agit pas d'un impôt supplémentaire destiné à tous les possesseurs d'un ordinateur avec écran, mais plutôt de faire la « chasse » à ceux qui sont supposés regarder la télé parce qu'ils ont un ordinateur chez eux.
La redevance, ancienne appellation de la « Contribution à l'audiovisuel public » fiance les organismes publics de télévision et de radio. Elle est associé au foyer fiscal propriétaire d'une ou de plusieurs télévisions et se monte à 125 € en France métropolitaine. Telle que présentée par la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, la nouvelle redevance ne concernerait que 200.000 foyers, ceux qui n'ont pas de télévision.
Le projet fait bondir
Les réactions sont vives, car ordinateur, tablette et smartphone n'ont pas comme premier objet de regarder la télévision, ils le permettent, parfois, entre autres usages. D'autre part, rattacher ces appareils à la taxe d'habitation n'est pas logique dans la mesure où bon nombres sont nomades et à usage personnel. De plus, avoir un appareil ne suffit pas, encore faut-il disposer d'une connexion suffisante pour regarder la télévision et d'un forfait adéquat.
Enfin, et l'argument est largement recevable, il est de la liberté de chacun d'avoir ou pas la télévision. Ne pas avoir la télé parce qu'on considère que les programmes sont inintéressants est un droit et exiger d'eux qu'ils financent le service public audiovisuel dont ils ne veulent pas bénéficier pose problème.
Vers une nouvelle taxe sur l'informatique ou le web ?
Evidemment, on peut s'inquiéter de ce début de réflexion sur la taxation des ordinateurs. En ces temps de disette où l'on ne cesse de nous rabâcher que l'Etat doit trouver des milliards à tout prix, on s'effraie à échafauder de nouvelles taxes qui serait liées à l'informatique ou au web...
Quid d'une taxe sur la possession d'un ordinateur, d'une tablette ou d'un smartphone ? Ou d'une autre sur l'utilisation du web qui viendrait s'ajouter à la liste des taxes et impôts sur les spectacles et l'audiovisuel ?
Parler de taxe sur les écrans d'ordinateurs ouvre la réflexion vers de nouveaux impôts et l'économie numérique dont nous sommes l'un des représentants s'interroge... Aussi modeste qu'il soit, un site internet est un outil de communication puissant à la portée de toute entreprise qui se crée, impossible de s'en passer.
Dans les services à la personne, les sites sont légion et rien que sur Aladom, nous en recensons à ce jour 9578. Amis internautes, soyons vigilants.