Annoncée comme un impératif par Intel, la course à l’Ultrabook peine à convaincre. Il faut avouer que le maître étalon dans le domaine, le MacBook Air, n’a pas encore trouvé de challenger à la hauteur. Et ce n’est pas avec ce nouveau modèle 2012 que cela risque d’arriver…
L’air de rien…
A côté du renouvellement plus marqué des MacBook Pro, dont les modèles high-end se voient équipés d’une dalle Retina, il nous semblait intéressant de tester le nouveau MacBook Air 13 pouces, qui reçoit lui aussi son lot d’améliorations, même si elles sont bien plus discrètes. Esthétiquement, mis à par le connecteur MagSafe d’alimentation, plus long et plus fin, rien ne trahi l’évolution de cette mouture 2012. Le design global, source d’inspiration pour bien des concurrents, reste inchangé, le Air étant particulièrement bien né et disposant toujours de son clavier rétro-éclairé.
Amphetamine is in the Air !
Il faut donc passer par la case tests, entre bench et logiciels gourmands en ressources pour constater que ce Air fait un bond au niveau des performances qui s’avère des plus intéressants. Sous Geekbench, ce Air et son Core i5 cadencé à 1,8 Ghz (pouvant monter jusqu’à 2,8 Ghz au besoin) fait même légèrement mieux que la version Core i7 haut de gamme à même fréquence de l’an dernier. Niveau puce graphique, la Intel HD Graphics 4000 est 50% plus rapide que le modèle 3000 précédent lorsqu’il s’agit de réaliser les calculs open GL sous Cinebench. En utilisation réelle, tant pour iMovie, Aperture ou encore Photoshop CS5, les gains sont notables (entre 10 et 30% selon les cas). Nous nous sommes même aventurés à réaliser un peu de montage avec Final Cut Pro X, puisque les chipsets HD Intel sont pris en charge. Une séquence de 5 minutes en Full HD se monte très rapidement, le SSD aidant, et on ne constate qu’une attente plus longue que sur un MacBook Pro qu’à l’encodage final, qui nécessite beaucoup de ressources système. Mais cela pourrait être une solution pour ceux qui font ponctuellement du montage en déplacement et qui stockent leurs clips sur un disque dur externe. D’ailleurs, à ce sujet, les taux de transferts apportés par l’USB3 multiplient quasiment par 3 les vitesses de transfert de gros fichiers (2Go environ pour les clips HD réalisés).
Au niveau du multimédia, un mot encore relatif au jeux. Nous nous sommes amusés tant à Diablo III qu’à Starcraft II ou encore à Modern Warcraft 4, et tout y est parfaitement jouable en définition native (1440 x 900). A noter que les performances graphique du chipset Intel sont bonnement bluffantes, et qu’il supporte aisément l’affichage d’un second écran en 2560 x 1600 pixels via la sortie déportée par le port Thunderbolt.
Si on y ajoute que l’autonomie, toujours excellente, varie entre 7 heures en utilisation de consultation internet et bureautique et un peu moins de 5 heures pour des tâches lourdes comme de l’encodage et de la lecture de films HD, on peut vraiment dire que le Air tient ses promesses…
De la machine à écrire parfaite à la petite bombe multimédia
Le Air avait déjà gagné, à juste titre, sa notoriété de « machine à écrire parfaite ». Depuis les dernières mises à jour, et plus spécialement avec la dernière en date, l’ultraportable de Apple va beaucoup plus loin. Il devient carrément survitaminé, permettant de profiter largement de logiciels multimédia de manière nomade et ponctuelle. De plus, avec ses performances de haut vol en regard de ses tarifs, il n’aura jamais été aussi intéressant de se procurer un Air. Quand à ceux qui attendraient encore la concurrence, faute est d’avouer que les machines proposées à des tarifs équivalents ne sont pas aussi bien équipées. L’occasion rêvée de faire le pas vers le monde du Mac…
Modèle de test : MacBook Air 13 pouces, 128 Go, prix indicatif : 1349.-
Différentes configurations et modèles (11 pouces également mis à jour), infos et tarifs site Apple.