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Il y a un an, je vous avais présenté la construction de notre poulailler et l’installation de ses deux hôtesses, Angela et Leeloo. Après presque un an et un hiver, ça donne quoi ?
Commençons par le poulailler.
Le premier coup de vent un peu fort allié aux visites intempestives des chats a sérieusement endommagé le toit de la volière (il est fait de deux rouleaux de canisses d’1m fixés sur les tasseaux du toit, d’une bâche plastique et d’une deuxième couche de canisses) si bien que dès le début de l’hiver je me suis retrouvée avec une volière qui avait tout du bourbier.
Dans un premier temps j’ai donc étalé sur le sol des écorces de pin et rapidement j’ai retrouvé un sol praticable sans risque de m’étaler à chaque pas. En revanche, il est prévu pour cet été de remplacer le toit actuel par des plaques ondulées translucides en polycarbonate.
J’étale également régulièrement sur le sol des tontes de gazon que les deux poulettes apprécient bien.
Et les poulettes justement ? Elles vont bien ou plutôt pas trop mal.
Si la production hebdomadaire totale d’œufs était descendue à environ 6 cet hiver, elle est remontée dès le début du printemps à une bonne douzaine d’œufs pour redescendre à 6 ou 7 depuis 3 semaines.
Et oui, Leeloo a décidé de couver et a pour seule idée de passer ses journées dans le pondoir. Et ce bien qu’il n’y ait pas de coq et qu’elle couve au mieux un œuf en plastique qui est là pour l’inspiration voire même rien du tout. En théorie, la solution serait de lui plonger le cul dans de l’eau très froide 2 ou 3 fois par jour mais même si j’ai quelque peu progressé dans le maniement des bêtes, … je ne le sens pas trop.
Alors je choisis de la sortir de la maisonnette chaque matin, de refermer les portes, et de ne rouvrir que le soir. Il faut la voir sortir, gonflée, ébouriffée et surtout furieuse et émettant de véhéments caquètements de protestation. Enfin, en tout cas, elle se précipite généralement pour boire, manger, et satisfaire ses besoins naturels, activités qu’elle ne pratique pas quand elle couve (pas plus que de pondre). D’où l’importance de la sortir pour éviter qu’elle ne dépérisse. Seul hic, il ne faut agir que quand Angela a pondu sinon la pauvre pond dehors.
Par ailleurs, j’ai eu droit à l’œuf mangé (mais c’était un jour où Angela avait pondu dehors donc pas de quoi se précipiter pour la passer à la casserole) et à l’œuf sans coquille. Pour remédier à ce phénomène d’œufs mous, je leur ai servi une grande gamelle de coquilles d’œufs pilées (on peut aussi mettre des coquilles d’huîtres broyées). Ce n’est arrivé qu’une fois et en discutant avec mon voisin qui a lui aussi 2 poules, je me suis aperçu que lui aussi avait eu droit à un œuf mangé, un œuf mou et une période de couvaison.
Enfin depuis quelques temps, je leur ouvre chaque matin la porte de la volière et elles se promènent en liberté (mais il faut quand même les aider un peu pour qu’elles acceptent de sortir). Bien sur, il faut avoir un œil dessus puisque un renard a été vu ce printemps dans la propriété, mais sinon, elles ne vont pas bien loin (de toute façon, Leeloo essaye surtout de faire un trou pour s’installer et couver !!! mais tant que ce n’est pas dans le potager, ça va).
Voilà, et à bientôt pour d’autres nouvelles.