La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, déclare qu’elle n’entend pas entrer dans les polémiques concernant l’équipe de France de football et dit ne pas souhaiter mêler le sportif et le politique.
Valérie Fourneyron – Photo Reuters
Alors que Laurent Blanc a quitté samedi son poste de sélectionneur des Bleus et que la France a été battue en quart de finale de l’Euro par l’Espagne, la ministre affirme vouloir laisser à la Fédération française de football (FFF) le soin de gérer ses affaires internes.
« Avant même le démarrage de l’Euro, j’avais affirmé que ce qui relevait du sportif n’avait pas à voir avec le politique », a-t-elle dit lundi lors d’une interview.
« Vingt-trois matches consécutifs sans défaite, ce n’est pas si mal. Même si sur le plan de l’image, le résultat n’a pas été à la hauteur, cela ne remet pas en cause le travail effectué par Laurent Blanc et Noël Le Graët (le président de la FFF). Après, la discussion entre eux n’a pas abouti et on ne sait pas pourquoi. »
Grande connaisseuse du sport -elle fut le médecin de l’équipe de France féminine de volley-ball- la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, déclare qu’elle n’entend pas entrer dans les polémiques concernant l’équipe de France de football et dit ne pas souhaiter mêler le sportif et le politique.
Alors que Laurent Blanc a quitté samedi son poste de sélectionneur des Bleus et que la France a été battue en quart de finale de l’Euro par l’Espagne, la ministre affirme vouloir laisser à la Fédération française de football (FFF) le soin de gérer ses affaires internes.
Grande connaisseuse du sport -elle fut le médecin de l’équipe de France de volley-ball entre 1991 et 1995-, Valérie Fourneyron refuse cependant de se lancer dans des considérations techniques autour du jeu des Bleus.
« Même si j’aime le football, je ne vais pas dire qui il fallait mettre dans le couloir gauche pour bloquer l’Espagne », a-t-elle dit.
« Avant l’Euro, on a défini quel était le rôle de chacun et je n’avais pas à me mêler du sportif, et là encore, la succession (de Laurent Blanc) ne relève pas du politique. »
Deux ans après le naufrage des Bleus et l’affaire du bus en Afrique du Sud, l’équipe de France vient encore de traverser une zone de turbulences, liées notamment à l’attitude de certains joueurs pendant la compétition.
Au premier rang des accusés, l’attaquant Samir Nasri, qui a eu une altercation avec un journaliste.
Le cas du joueur de Manchester City doit être abordé mardi lors du comité exécutif de la FFF, qui devrait aussi à l’occasion débattre du choix du futur sélectionneur qui succédera à Laurent Blanc.
Le Marseillais risque jusqu’à deux ans de suspension pour son comportement mais là encore, la ministre des Sports reste sur sa position de retrait.
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