“A quoi bon vivre ?” Question d’adolescence désespérée en post rupture sentimentale, de quoi (entre autres) alimenter à cette minute les 32 877 858 Skyblogs avec 677 221 047 articles et 4 596 764 346 commentaires en Suicide, PinUp angels et Bisounours… Bon, je reprends :
Quelle est cette motivation qui anime chacun de nous pour tenter de faire quelque chose de notre existence ? Et pour quoi ?
Est-elle la même pour tous, ou chacun en possède une différente ? Sur le fond, avons nous tous un objectif unique ou au contraire chacun des buts multiples ?
Quelle importance…
Les enfants ont envie de se divertir, souvent par la découverte, pour les plus habiles se faire du bien en faisant plaisir aux parents. Ensuite cette envie de satisfaire ses géniteurs prend le pas sur le reste. Comme une orientation à rentrer dans le moule. Pour la majorité des jeunes la réussite dans leurs entreprises façonnent leurs personnalités et leurs caractères, réciproquement la personnalité et le caractère développent l’esprit d’entreprise et le goût pour la réussite. Enfin la satisfaction devient personnelle, tout en désirant la partager.
Par la suite pour une grande partie des individus quelque soit leur réussite, vient la construction d’un foyer en couple, avoir une progéniture car un jour ou l’autre la femme éprouve le besoin de procréer afin de s’épanouir pleinement. Vient l’acquisition d’un statut, d’un logement, d’une stabilité, d’une routine. Ce rituel tend à homogénéiser les personnalités, qui le vivent malgré tout un peu à leur façon, conduite forcée par l’éducation des enfants, jusqu’à la retraite qui marquera le terme social de la productivité, dernière voie vers la fin. Pour la plupart des gens, tout ce qui leur survivra sera la descendance. Celle même, qui n’a pas demandé à venir au monde ni choisit l’époque ni le milieu de sa naissance et pourtant celle-ci impactera durablement cette vie de contraintes imposée par une société construite préalablement à son apparition, suivre des règles qui ne sembles jamais correspondre aux attentes de chacun, ni de tous.Rare sont donc ceux qui vivront pleinement une existence constructive, épanouissante et indolore ce qu’Aristote appelait le bonheur.
Nous naissons sur un fil, nous le suivons tant que nous trouvons l’équilibre… Jusqu’à la chute ultime.
La minute lol
[Questions pseudo-existentielles :
Alors finalement à quoi bon vivre si c'est pour mourir à la fin ? A quoi bon mourir si c'est pour aller nulle part ? Si partir c'est mourir un peu, mourir c'est partir beaucoup ? Fuir c'est se sauver ou s'échapper ? Crever, c'est mourir un pneu (ça faisait longtemps !) Mourir, ça fait dur pleurer...] Allez, rangeons le journal intime de la malheureuse au rayon des brèves de comptoirs et des blagues de Toto.
Questions à la con, mais qui rappellent des souvenirs !.. On se les pose dès notre adolescence et évidemment il n’y a pas de réponse. Ou au mieux, elles seront différentes pour chacun à chaque âges.
L’humain ne dispose que de trop peu d’information sur lui même pour espérer obtenir les réponses à ses interrogations existentielles.