Sony confirme le rachat de Gaikai Inc.

Les rumeurs prévoyaient une annonce au cours de l'E3, mais après des démentis, voilà enfin l'information qui étaient bel et bien dans les tuyaux : Sony a racheté Gaikai Inc., le service de cloud gaming, développé par un vieux de la vieille, David Perry (Earthworm Jim, Aladdin, Cool Spot) pour la bagatelle de 380 millions de $, soit environ 300 millions d'€. Grâce à cette acquisition, Sony espère mettre en place "un nouveau cloud service, assurant aux joueurs de nouveaux services et expériences interactives immersives" sans détailler pour autant le contenu.

"En combinant les ressources techniques et d'ingénierie de Gaikai avec l'expérience et le savoir de SCE concernant les plateforme de jeu, SCE proposera aux joueurs des expériences d'entertainement incomparables" annonce Andrew House, président de Sony Computer Entertainement. "SCE va proposer un service de cloud streaming qui permettra aux joueurs de profiter instantanément d'un large contenu de jeux avec de riches graphismes ou des contenus grands publics, n'importe quand, partout sur une diversité d'appareils connectés à Internet".

"SCE a créé une marque incroyable avec PlayStation et a gagné la confiance de millions de joueurs dans le monde entier" déclare David Perry, CEO de Gaikai Inc. "Nous sommes très heureux d'aider SCE à faire exploser le potentiel du cloud gaming dans leur écosystème, pour amener aux développeurs de nouvelles capacités pour améliorer les contenus et les expériences dédiées aux joueurs. Créé en 2008 en Californie, Gaikai a développé la plus qualitative et rapide plateforme de cloud-streaming au monde qui permet de jouer à des jeux de qualité au travers d'une grande variété de jeux via Internet. Avec cette acquisition, SCE va établir un cloud service et ses activités réseau en tirant parti de tout le potentiel de la technologie révolutionnaire et des infrastructures des centres de données de Gaikai et leurs partenaires dans une douzaine de pays."

Que nous réserve donc ce rachat ? Démos, vidéos ou autres services communautaires via le cloud ? A moins que la tendance au free-to-play pousse les éditeurs à prendre les devants ? En tout cas, il y a fort à parier que cela plaise aux actionnaires.