C’est l’été, période où tout est permis même de découvrir de nouveaux sons ! Alors juste pour vous guider hors des sentiers battus du mainstream et des ondes qui ne font pas toute la musique… Voici notre 1er épisode de la semaine.
Le 1er des 6 épisodes est consacré à un groupe qui n’en est pas à son 1er coup d’essai. Il s’agit du 3ème en fait et comme les 2 précédents, c’est plus qu’une réussite !
Pour faire les présentations, Diablo Swing Orchestra est un groupe de métal suédois. Et comme tout groupe de Suède, ils ne restent pas dans la case du style musical défini. Diablo Swing Orchestra pousse très loin leur expérimentation de la musique. 1er album en 2006, The Butcher’s Ballroom, qui a un gros succès encore sur la plateforme Jamendo. Puis 2009, Sing-Along Songs for the Damned & Delirious, 2nd album qui les installe définitivement parmi les groupes atypiques et incontournables.
Et voilà que dernièrement leur 3ème album fait son apparition. Portant à merveille le nom de Pandora’s Piñata, Diablo Swing Orchestra nous offre un chef d’œuvre de la musique ! Au programme, jazz, swing et boogie avec une atmosphère symphonique venant d’une fête folle mexicaine. Alors là on se dit que je débloque car j’avais annoncé un groupe de métal suédois ? Et nous voilà dans le jazz du Mexique ?!? Effectivement, j’ai oublié de vous préciser que Diablo Swing Orchestra est un groupe de cinglés !
Je vous laisse découvrir le single, Voodoo mon Amour. Un titre qui ouvre l’album mais qui en définitif n’en n’est pas le plus représentatif. Des cuivres façon cabaret sur un ensemble incroyablement dynamique pour un son qui swingue pas mal.
Je vous fais aussi écouter Black Box Messiah. Ce titre est beaucoup plus violent et plus speed que le single. C’est aussi le plus expérimental de l’album : des vocaux improbables, un rythme super soutenu et tout ça en à peine trois minutes. Un titre où l’on sent bien que Diablo Swing Orchestra se fait vraiment plaisir et offre du fun sur cet album.
Un petit dernier pour la route : le monumental Justice for Saint Mary qui referme l’album. Un titre de 8 minutes où toute la carrière de Diablo Swing Orchestra se retrouve. Des guitares acoustiques et des cordes agressives se battent l’espace libre contre une voix aérienne sans aucune comparaison possible. Une orchestration proche du métal symphonique qui peu à peu va se confondre avec une sorte de dubstep par l’apparition de bidouillages sonores qu’ils sont les seul à connaitre !
J’espère vous avoir mis les oreilles en ébullition car le 1er épisode de cette série est vraiment d’un niveau incroyable. On est déjà très loin des ondes grandes publics. Pour retrouver le groupe, leur page Facebbok est à liker !
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